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#03- Glee
#03- GLEE
Scénariste(s) : Sébastien LATOUR
Dessinateur(s) : Giulio DE VITA
Éditions : le Lombard
Collection : X
Série : Wisher
Année : 2009     Nb. pages : 48
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre
Genre(s) : Thriller fantastique
Appréciation : 4.5 / 6
Course folle pour des souvenirs
Écrit le samedi 17 avril 2010 par PG Luneau

Voilà! Non seulement le beau Nigel vient de réussir sa première confrontation avec le djinn qui est retenu prisonnier en lui, mais il a même été en mesure de le maîtriser et de le retourner en son for intérieur! Après cette première épreuve, le peuple des féeriques est en liesse : le bellâtre, annoncé comme étant leur sauveur, semble être à la hauteur… Mais il ne se souvient plus de son passé! Comment lui permettre de reprendre contact avec ses souvenirs enfouis, apparemment rendus inaccessibles suite à un souhait?

 

Merlin connaît un moyen : le Roi Beholder, cet œil vivant dans lequel on peut tout voir, réussira certainement à montrer à Nigel des images de ses vies antérieures. Mais cette entité est, elle aussi, la dernière de son espèce et elle se fait vieille. Sa majesté acceptera néanmoins de faire le voyage depuis la Pologne, vu l’importance de l’enjeu : il est primordial que le seul espoir de survie des féeriques retrouve la mémoire! Malheureusement, les hommes de Bound seront mis au courant qu’un grand coup se prépare et ils seront au rendez-vous : c’est très utile d’avoir une taupe infiltrée incognito dans l’organisation qu’on cherche à détruire!

 

Dans ce tome, l’action domine, et le récit évolue bien. On sent que l’on se dirige vers quelque chose, avec encore juste assez de cohérence pour rendre le tout crédible, mais  en gardant quand même quelques zones floues, question de nous laisser le bonheur de nous creuser les méninges et de nous trouver intelligent à élaborer des hypothèses plausibles. Ainsi, les pistes laissées par le Beholder nous guident, mais de manière embrouillée! Il faut bien en laisser pour les tomes à venir!!

 

Un bon tome, donc, qui se lit d’une traite et où les histoires de cœur de Nigel, un peu complexes et inutiles, laissent place au fantastique. Le plaisir de lecture est au rendez-vous, et le sera sûrement encore pour le tome #4, annoncé comme s’intitulant Bound, mais qui, pourtant, vient d’être publié, fin mars, sous le bien plus charmant titre de Chapeau melon et canne à fée !

 

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • l’action. Si le tome #2 était plus statique, celui-ci se reprend! Tout l’épisode de la réception du Roi Beholder à l’aéroport est palpitant, de même que le chassé-croisé qui s’ensuit, avec la fuite en train, la poursuite dans le tunnel et la finale dans le labyrinthe! De même, le punch final, qu’on pouvait pressentir, est aussi très efficace!

 

  • le suspense causé par l’apparente omniprésence des sbires du Mi10. Chaque coin de rue semble grouiller d’agents, en civil ou non. Il y a de quoi susciter un début de paranoïa!

 

  • les deux nouvelles créatures mythiques qui font leur apparition : le Minotaure et le Beholder. Pour ce qui est du colosse à tête de taureau, son pantalon et sa chemise ajustée lui donne un look sympathique, presque chic! Pour ce qui est du Beholder, tous les amateurs de jeux de rôles savent déjà qu’il s’agit d’un œil flottant. Mais saviez-vous que cette bestiole a été créée par les concepteurs du premier Donjons et Dragons?! C’est dire que Sébastien Latour, le scénariste de Wisher, place cette créature somme toute récente à la même enseigne que les autres êtres mythologiques et féeriques ancestraux!! Pour ce qui est de l’aspect visuel de ce Roi Beholder, monsieur De Vita y va d’une version très personnelle et agréablement «humanisante». En effet, il a habilement utilisé les diverses ramifications du nerf optique de la chose pour figurer deux petits bras et deux petites jambes! Le gros globe oculaire semble donc tenir lieu de tête, et l’œil glauque qu’aurait pu être cette créature se retrouve à ressembler à un amusant petit personnage! Charmant!

 

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • le titre, qui n’est pas représentatif de tout l’album. Sa pertinence n’apparaît que quatre pages avant la fin. Il me semble qu’un titre doit tenir compte d’un ensemble de facteurs propres à l’histoire, pas juste d’un moment-clé survenant à la dernière seconde et qui aura, finalement, plus d’incidences dans le tome suivant que dans celui-ci!

 

  • la coloration. Federico Pietrobon, le nouveau coloriste, a fait un boulot plus efficace que Christian Favrelle, dans le tome #2… Mais on est encore à cent lieues du fabuleux travail de De Vita lui-même, sur le tome #1 !

 

  • l’encrage de tous les dessins, beaucoup moins soigné que dans le superbe tome #1. En fait, j’en viens même à me demander si monsieur De Vita n’aurait pas complètement changé de technique, passant de l’encrage informatisé à un encrage manuel, ou vice versa!? À moins que ce soit carrément son dessin qui soit plus bâclé… à cause des dates de tombée?!?! Bref, cela donne un résultat beaucoup moins lisse, comme plus tremblotant. J’aime moins.

 

  • l’entrée en scène plutôt expéditif d’Adam, le prétendant de l’inspectrice Grey (que les Français, toujours aussi réfractaires à la féminisation, continuent d’appeler «Inspecteur», sans même avoir la décence d’au moins  mettre un E à la fin!). La seule scène où celle-ci apparaît dans cet album nous la présente avec un collègue d’un autre département avec lequel elle a un dialogue sibyllin qu’il m’a fallu relire deux ou trois fois avant d’émettre une hypothèse d’interprétation minimalement satisfaisante pour mon exigeant petit intellect! La narration aurait pu être plus coulante, le dialogue un peu plus explicite.

 

  • une omission : on ne sait rien, en bout de ligne, de ce qui arrive à Eireann, dans le labyrinthe! Un petit rappel, dans les pages finales, de ce qu’elle était en train de vivre, aurait pu nous mettre en appétit pour la suite, ce me semble!? D’ailleurs, même Aelle, l’autre fée amoureuse de Nigel, fait à peine quelques petites figurations dans ce tome! Ces deux dames reviendront-elles en force, maintenant qu’on nous a appris l’existence prépondérante d’une douce et belle Farah dans les vies antérieures de Nigel?

 


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