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#02- Yakitate Ja-Pan!! Un pain c'est tout
#02- YAKITATE JA-PAN!! UN PAIN C'EST TOUT
Scénariste(s) : Takashi HASHIGUCHI
Dessinateur(s) : Takashi HASHIGUCHI
Éditions : Delcourt
Collection : X
Série : Yakitate Ja-Pan!! Un pain c'est tout
Année : 2002     Nb. pages : 192
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre (2/26) (Manga)
Genre(s) : Quotidien, Aventure humoristique
Appréciation : 4.5 / 6
D'abord satisfaire un cheval, puis des téléspectateurs...
Écrit le mercredi 18 juillet 2012 par PG Luneau

Dans le premier tome de cette étonnante série qu’est Yakitate Ja-Pan!! Un pain c’est tout, nous avons fait la connaissance de Kazuma Azuma, un apprenti boulanger qui n’a qu’un seul but dans la vie : créer un pain tellement bon qu’il en deviendrait le pain national japonais, le Ja-Pan!

 

Au cours de son examen d’entrée pour accéder à la maison-mère de la compagnie Pantasia, la plus grande boulangerie du Japon, le pauvre s’est vu confronté aux dures exigences d’un juge ultra-strict, et a choisi de laisser la place à d’autres, pour qui ce job était  plus vital. Mais ce faisant, il a attiré l’attention de la toute jeune Tsukino Azusagawa, la petite-fille du propriétaire de la chaîne! Impressionnée par son attitude et, surtout, par ses «mains solaires», des mains naturellement ultra-chaudes qui sont un avantage fabuleux pour un pétrisseur de pâte, celle-ci s’est empressée de l’engager, ainsi que Kyôsuke Kawachi, le seul ami qu’Azuma se soit fait lors de ce concours d’admission! Depuis, les deux jeunes boulangers travaillent pour Tsukino dans une toute petite succursale de la chaîne, au sud de Tokyo.

 

Dans ce nouveau tome, Azuma et Kawachi se familiarisent avec leur nouveau milieu de travail et, surtout, leur nouveau gérant, Ken Matsushiro, un homme qui impressionne autant par son look des années 70 (avec son horrible afro et ses sempiternelles lunettes fumées!) que par son physique de culturiste, sa mâchoire tranchée au couteau et son caractère irascible!! C’est cet homme d’une raideur extrême qu’ils devront d’abord convaincre de leurs compétences, en lui créant un pain que même son cheval appréciera!

 

Puis, suite à ce test des plus particuliers, c’est à un tout autre duel qu’Azuma sera confronté! C’est que leur petite succursale est justement située, hasard ultime (!!), devant le siège social de la deuxième plus grande chaîne de boulangeries du pays!! Et, bien évidemment, le boulanger en chef de cette institution est un bellâtre des plus agaçants qui vante déjà l’irrésistibilité de la création qu’il sortira prochainement! Ce qui devait arriver arriva : non seulement un défi est lancé, mais ce duel de boulangerie… sera télédiffusé!! Toute la réputation de la compagnie Pantasia reposera donc sur les épaules de notre ami Kazuma qui, fidèle à lui-même, utilisera une de ses 55 recettes secrètes afin de concurrencer la nouveauté du chef rival. Mais est-ce que ce duel se fera dans les règles de l’art? Un échec télévisé à si grande échelle pourrait avoir un impact si désastreux pour la chaîne perdante!!...

 

Et oui, encore des duels, encore des tests de boulange… et j’ai encore adoré ça!! En effet, je suis toujours dans ma phase «tout nouveau, tout beau», apparemment! Mais soyons clairs : si les 26 tomes ne font que nous présenter défis par-dessus tests, par-dessus duels, je vais fort probablement finir par décrocher! Oui, j’adore l’audace de ce thème et l’originalité de son traitement… mais il faudra aussi trouver une façon de varier les intrigues!

 

Graphiquement, c’est encore vraiment très bien. Les décors restent assez bien fournis, et les accessoires (la moto de la sœur, l’autocuiseur, les pains…) sont dessinés avec une précision photographique que j’adore! Donc, pour le moment, je recommande encore… mais j’espère que les tomes à venir sauront varier un peu leur sauce (avec des éléments issus des antécédents des personnages, par exemple). C’est à suivre!

 

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • des personnages secondaires en or, comme Kageto Kinoshita, l’apprenti empoté que nos deux héros sont allés rejoindre à la boulangerie de la petite Tsukino. Autant il m’a semblé fade et dénué d’intérêt dans le tome #1, autant j’ai trouvé que monsieur Hashiguchi a su ici tirer profit de son insipidité chronique en le plongeant dans des situations tordantes. J’aime beaucoup, aussi, le boulanger rival, Mokoyama, avec sa belle gueule lisse et poudrée et son ton un peu maniéré qui rajoutent tant à son insupportable arrogance!

 

  • la richesse du passé des personnages. J’ai été content d’en apprendre un peu plus sur les motivations et les histoires de famille de Kawachi, l’ami de Kazuma, ou Matsushiro, dit le Manager. Ça leur donne une couleur particulière, tout en expliquant certains traits de leur caractère… D’ailleurs, ça met en place de beaux éléments qui pourront servir, j’espère, à dynamiser le récit, au même titre que la visite surprise de la sœur de Kazuma est venue mettre un peu de piquant dans le présent tome, tout en nous permettant de faire un lien avec le tome #1, où l’on avait fait la connaissance de certains membres de cette famille.

 

  • la sympathie des membres de l’équipe. À force de les connaître et d’en apprendre plus sur leurs antécédents, non seulement on découvre leurs forces et leurs faiblesses, mais on découvre leur complémentarité, et ça nous les rend de plus en plus attachants.

 

  • l’humour très particulier de l’auteur. D’abord, il n’a vraiment pas peur de l’autodérision, comme le prouve le clin d’œil qu’il se fait à lui-même, à la p.153!! Et que dire de ses drôles de remarques, sur la posture de son maître nageur (p.170), ou quand le rival insiste pour appeler le Manager Kenichou (aux p.59 et suivantes)! C’est très amusant de voir le malaise de Matsushiro quand il entend ces petits surnoms coquins! Devrait-on y voir une quelconque allusion??

 

  • l’aspect feuilletonesque d’une telle série. C’est clair que je commence à comprendre le «modèle manga», avec, en début de chaque chapitre, la reprise du moment-clé de la fin du chapitre précédent (qui se trouve, dans ces cas-ci, directement sur la page précédente!!). Ça rappelle vraiment le «modèle soap américain», avec les ridicules «moments forts» qu’on reprend interminablement avant et après les pauses commerciales! Mais nonobstant ce parallèle, je referme ces volumes en ayant tout à fait l’impression que je viens d’écouter une série télé tant le rythme (par chapitre), les personnages et les intrigues sont construits de la même façon, avec la même énergie.

 

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • la couverture. Déjà que je n’aime pas trop le look de ce nouveau personnage à l’afro exagérément trop seventy, le voilà qu’il est en gros plan (couleur, en plus!!) et que les autres personnages se noient dans sa tignasse. C’est d’un ridicule!

 

  • les exagérations dans les mimiques et les réactions du blond Kawachi. Je comprends bien qu’il joue le rôle de faire-valoir auprès de l’autre, et que les mangas regorgent d’exagérations du type de celles qu’on découvre dès la p.6… Mais misère! Est-ce nécessaire d’en abuser à ce point, et presque toujours sur ce pauvre Kawachi??

 

  • les noms. Rien à faire : impossible de les retenir! Pour moi, ça restera toujours le blond, la fille, le boss ou le juge, et non pas Kawachi, Azusagawa, Matsushiro et Kuroyanagi. En fait, les seules images que j’arrive à percevoir en entendant ces suites de syllabes, ce sont des motos de diverses marques (et désolé pour le caractère très cliché de cet aveu)! Et s’il est loin le moment où je retiendrai le nom des mangakas, c’est pour cette même raison : je crois que ma mémoire est japono-syllabico-phobe!! Mais ne vous en faites pas : je me soigne!! ;-)

 

  • le personnage de Meister Kirisaki. Que d’emphase inutile sur un personnage qu’on veut rendre mystérieux à l’aide d’artifices ridicules! Comme si un loup de carnaval (avec force paillettes et plumes!) et une cape noire étaient suffisants pour nous cacher le fait que c’est une femme qui se trouve derrière ce masque et ce titre ambigu! On le sait dès la première seconde tant l’auteur en fait un mystère, nous la montrant le plus souvent possible de dos… Toutefois, Hashiguchi n’arrête pas d’insérer de très gros plans de ses grands yeux aux cils interminables!! De plus, le jeu de mot entre Master («il» est le seul «homme» a avoir obtenu ce «grade» dans la compagnie Pantasia), Mister (pour nous faire croire que c’est un gars) et Mystère (pour en rajouter!) est vraiment enfantin!

 

  • la crainte d’éventuelles redondances. J’en ai assez parlé plus haut, vous avez sûrement compris de quelles inquiétudes je veux parler… Sinon, relisez les premiers paragraphes de cette page!! Je radote déjà assez!!

 

  • le petit bonus de trois planches, à la toute fin. Je ne sais pas trop quoi en penser!? Ces pages font suite à trois autres planches, à la fin du tome #1, et nous montre la jeune et belle Tsukino en train de se faire épier par un chat pendant qu’elle se déshabille… Puis le chat s’enfuit avec son soutien-gorge!!?? Mais ça rime à quoi?? À part émoustiller les jeunes gamins qui lisent la série et faire un brin pervers, qu’est-ce que ces pages sont censées ajouter?? Suis-je le seul à trouver tout cela un peu déplacé? Je ne suis pas sûr d’avoir hâte de voir comment ça va tourner, ce pseudo-supplément coquin!!?

 


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@ Arsenul : Si je me lance dans le manga, avouons-le, c'est beaucoup par déformation professionnelle, pour pouvoir aiguillonner de manière éclairée mes élèves lorsque je reprendrai mon thème «BD» l'an prochain! Et tu fais bien de soulever le point de la looooooooooongueur de la série! J'avoue que 26 tomes, ce n'est pas de la tarte!! Mais je n'ai jusqu'à présent qu'acheté les trois premiers tomes pour l'école, avec un budget spécial, et j'ai déniché les tomes #2 et 3 à la Bibliovente de Montréal... à 50¢ chacun!!! Ça reste, jusqu'à présent, dans le très raisonnable!
Rédigé par PG Luneau le vendredi 20 juillet 2012 à 17:51


Bon billet! J'aime ton regard sur le manga puisque nous sommes à peu près du même niveau. il est si difficile de trouver dans cette déferlante nippone!
Tu es bon d'Avoir essayer. La couverture est effectivement affreuse et une histoire de boulangerie... On ne peut promettre de grand évènement!
Tu oublies un point négatif qui me refroidi face au Manga, 26 tomes! à Près de 15 $ chaque, ça fait cher pour une seule série. Mais c'est mon opinion!
Rédigé par Arsenul le vendredi 20 juillet 2012 à 11:22




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