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les Ignorants
LES IGNORANTS
Scénariste(s) : Étienne DAVODEAU
Dessinateur(s) : Étienne DAVODEAU
Éditions : Futuropolis
Collection : X
Série : Ignorants
Année : 2011     Nb. pages : 272
Style(s) narratif(s) : Roman graphique
Genre(s) : Documentaire, Quotidien, Hommage, Autofiction
Appréciation : 4 / 6
Excellent millésime, mais bigrement surestimé!
Écrit le dimanche 05 janvier 2014 par PG Luneau

Sous-titré «Récit d’une initiation croisée», le livre les Ignorants se trouve à être un projet complet d’une ingénieuse originalité. Vous avez peut-être entendu parler du postulat tant l’album a été médiatisé : un bédéiste passe une année complète à suivre un vigneron à travers les différentes étapes qui rythment le travail de cet artisan. L’artiste sera donc initié au travail de la terre, à l’entretien de la vigne, à la récolte du raisin et aux étapes subséquentes de la fabrication du vin (tonnelage, fermentation, etc.)… En contrepartie, le vigneron devra obligatoirement s’intéresser au monde des BD, monde auquel il ne connaissait rien. Pour lui, ce sera donc des visites chez l’imprimeur, dans une maison d’éditions, à certains festivals… Dans les deux cas, il y aura quantités de dégustations (vinicoles et bédéesques) et de rencontres (chez d’autres vignerons et d’autres bédéistes).

Un concept fort, des commentaires dithyrambiques, de nombreux prix prestigieux… tout concordait à ce que je propose cet album à mon club de lecture, généralement peu enclin à se laisser tenter par la BD! Mais quand il est question de vin, les beaux principes de plusieurs se ramollissent un peu, c’est bien connu!! ;^)

C’est ainsi que j’ai pu partager ma lecture avec une dizaine de mes amis. Moi qui suis un fan de BD (peut-être un peu trop!) qui ne bois pas d’alcool (bien que je sois littéralement fasciné quand j’entends les œnologues analyser leurs dégustations : «Un soupçon de tilleul, de café… et de terre humide!»… Je trouve ça d’un poétique!), je voyais l’apport de mes amis comme étant un bon modérateur. Une façon de ne pas laisser mes goûts personnels biaiser mon opinion sur un album aussi réputé… et j’ai bien fait!

En effet, j’ai été assez rassuré de constater que l’opinion généralisée du groupe allait dans le même sens que la mienne… qui diverge assez de ce qui court sur le web!!

Entendons-nous : tout le monde a beaucoup aimé, et moi le premier! D’abord, et surtout, à cause de l’incroyable passion qui se dégage de ces deux hommes. Wow! C’est vraiment merveilleux de voir des êtres qui vivent, mangent et respirent ce qu’ils font! Et c’est le cas ici, tant de la part d’Étienne Davodeau, le bédéiste, que de Richard Leroy, le sympathique vigneron. On les sent très épris de leur champ d’action respectif, et le bouquin réussit merveilleusement bien à nous le faire sentir. Ils y sont investis corps et âme, avec un respect indéniable pour les traditions mais aussi un regard, une vision de leur idéal qui les pousse à exiger rien de moins que la perfection à toutes les étapes de leur création!

De plus, on les sent très conscients des méthodes divergentes, qu’ils parviennent à critiquer de manière généralement respectueuse. Car il en va du vin comme de la BD : il en faut pour tous les goûts, toutes les bourses et tous les âges… (enfin… pour les BD, du moins, le vin n’étant peut-être pas encore à conseiller aux plus jeunes! ;^)

Et ce n’est là qu’un des très nombreux points communs que cet album réussit à établir entre ces deux domaines et ces deux hommes! Je me suis vraiment plu à chercher ces parallèles et ces similitudes, comme Davodeau qui prend un soin minutieux à choisir son papier là où Leroy choisit méticuleusement son fabriquant de barriques! J’ai été interpelé, par exemple, par l’importance de l’humanisation pour nos deux «héros» : Leroy privilégie le travail manuel, et désire rien de moins que de grossir sa production! Davodeau, pour sa part, fait l’éloge de ses éditeurs, Futuropolis, qui ont une approche très personnalisée, une humanité qu’une petite maison d’éditions peut se permettre…  mais qui semble s’être perdue dans les grosses boîtes plus commerciales!

Puis il y a le constat final, quand les deux protagonistes réalisent que les goûts pour les vins, comme pour les BD (ou même les fromages, ma foi!!), s’affinent avec le temps, les expérimentations, les découvertes et… les discussions! Les vins très corsés plaisent rarement aux débutants, comme les BD plus personnelles ou expérimentales effraient les néophytes. Bref, tous ces échos BD vs vin m’ont particulièrement intéressé.

Autre aspect que j’ai beaucoup apprécié, c’est le côté informatif de l’album : on y apprend plein de trucs intéressants! Vous saviez, vous, que la vigne faisait partie de la famille des lianes?! Ou que les bédéistes pouvaient aller certifier les couleurs, directement chez l’imprimeur, avant que l’impression en série ne soit lancée?! Et vous connaissez le nom donné à ces petites branches qui attachent les raisins entre eux?? Je le sais, moi, maintenant!! Cet aspect documentaire, l’essence même du projet, a donc éveillé mes neurones (et ceux de mes comparses du cercle littéraire!)… mais il m’a grandement laissé sur ma faim (ou ma soif?! ;^). C’est là le gros bémol qui me laisse ahuri devant toutes les notes parfaites que cet album s’est méritées un peu partout!

Oui, on y apprend des trucs… mais beaucoup moins que je m’y attendais! Combien de fois j’ai été frustré de ne pas comprendre parfaitement telle étape, exposée trop rapidement!!? Combien de fois j’ai souhaité voir la machine, le geste, la méthode, avec plus de précision? Pour la fabrication des tonneaux, par exemple, Davodeau nous donne à voir les mêmes images traditionnelles que toutes les encyclopédies nous offrent : un gars qui martoche sur des planches et des arceaux. Moi, je veux savoir comment les planches sont taillées, à la base (est-ce que les tranches, sur les côtés, sont biseautées, pour d’ajuster parfaitement?) et comment il les fait tenir au premier arceau!?! Ou quand le bédéiste nous parle de l’énorme machine qui fixe les couvertures à ses albums, à la p.19, pourquoi opte-t-il pour un plan qui nous montre le tout d’un angle si étrange qu’on n’y distingue rien à rien?? Et la fameuse bouse de la p.76, comment peut-elle passer un hiver dans une corne? Leroy a évidé une corne de vache pour l’y mettre?? Des éléments techniques de ce genre, laissés dans un flou un peu déplaisant, il y en a malheureusement beaucoup, et c’est bien dommage!

Donc, aussi intéressant que soit cet aspect informatif, j’ai été déçu des nombreux petits vides laissés… et c’est pourquoi je donne à l’ensemble la note fort respectable de 4 / 6… note qui correspond à quelques décimales près à la note moyenne reçue au cercle (7,18 / 10 – curieusement, c’est une des premières fois où tant de membres donnent exactement la même note, soit neuf 7 / 10 et deux 8 / 10!!)… Ce qui est presque 4 points de moins que le 18,06 / 20 compilé par mon ami Yaneck, qui se base sur plus d’une de douzaine de blogues variés!!

À mon sens, et à celui de mes amis, on est en présence d’un très bon livre, intéressant et original… mais qui n’offre rien de transcendant ou de mémorable. Personne n’a été particulièrement ému ou touché, et même les dessins de Davodeau, tout subtils et soignés qu’ils soient, ne nous ont pas impressionnés outre mesure.

Donc, messieurs dames qui avez adoré, à vous de vous expliquer!! Pour ma part, les Ignorants est un bon titre, mais bigrement surévalué. Il a, bien sûr, le mérite d’être très accessible (dès 10 ou 11 ans, même, pour autant que le sujet intéresse les lecteurs!) et de rejoindre des gens que le neuvième art n’attire pas… mais pas de là à lui accorder la note presque parfaite que tant lui ont donnée!

À lire pour peut-être mieux comprendre l’ardeur suscitée sur la Toile : les critiques de mes amis blogueurs Yaneck et Kikine.

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • la personnalité franche et entière du vigneron. Richard Leroy a vraiment l’air d’un bon diable, sensible mais très capable d’exprimer franchement ses désaccords… même en présence d’un auteur, comme il le fait quand il avoue à Marc-Antoine Mathieu qu’il a de la difficulté avec ses dessins. Quel bonheur de le voir lever le nez sur une carte des vins (p.208) ou mettre Moëbius au plancher (p.219)! Jouissif! Idem quand il critique benoitement les projets de l’OUBAPO qu’il juge trop intellectuels! En somme, c’est l’application du principe expliqué à la p.141 : Ne pas être connaisseur nous donne une grande liberté, même celle de jeter un prétendu grand cru dans l’évier!! En somme, toute la sympathie qu’on peut concevoir à l’égard de cet album, c’est à ce Leroy qu’on le doit, le personnage de Davodeau demeurant pas mal plus neutre, presque fade!

 

  • les plans généraux et d’ensemble, qui montrent les sublimes paysages. Les plantations de vignes qui filent jusqu’à l’horizon, entourées de collines verdoyantes et surplombées d’un ciel radieux… On a beau dire, ça fait rêver!

 

  • les autoportraits! J’ai bien aimé que Davodeau se dessine… avec calepin et crayon, en train de croquer les installations et tout ce qui les entoure! Ça ajoute encore plus de réalisme à ce docu-reportage. On s’y croirait!

 

  • les quelques petites pointes d’humour qui parsèment le récit. Elles ne sont pas très nombreuses (d’où peut-être leur intérêt!) et ont le mérite de ne pas voler la vedette aux propos. C’est parfait!

 

  • plusieurs perles de phrases, qui m’ont lancé sur de belles réflexions. Des exemples? Le concept de l’importance de «la proximité physique et donc mentale du vigneron avec son travail» (p.102), ou des phrases comme : «Le vin, (…) c’est un point de rencontre, un lien entre les gens.» (p.111), «Le plaisir du dessin, c’est toujours difficile à expliquer aux non-dessinateurs.» (p.43), «Un truc qui compte : sentir la loyauté et le plaisir qu’a pris le gars qui a fait le vin… ou le bouquin.» (p.48).

 

  • l’accès à l’intimité de certains bédéistes! Pour un passionné comme moi, c’est vraiment jouissif d’entrer chez Gibrat, de souper avec lui et de l’entendre parler de sa relation avec son lit, par exemple! ;^) À ce propos, ça rappelle les méthodes de travail de Cauvin, non?! ;^)

 

  • l’amusante contribution de Lewis Trondheim! Non seulement a-t-il signé une planche (p.56), mais il y explique en plus l’origine de ses personnages animaliers à bec d’aigle! Délectable!

 

  • le passage des petits défis, à la p.148. Vous savez, quand Davodeau trouve impossible de pouvoir reconnaître et mémoriser les différentes saveurs de vin, mais peine à comprendre que son comparse n’arrive pas à mémoriser les titres et les noms des auteurs des albums qu’il lui fait lire!! Chacun trouve de la facilité dans son domaine d’expertise, finalement! Comme disait si bien Einstein : «Tout est relatif!» ;^)

 

  • les intérêts soulevés. Notamment, la rencontre avec les deux ex-médecins sans-frontière devenus vignerons (!!?!) m’a vraiment donné envie de lire le triptyque le Photographe, où Guibert, un autre bédéiste, les avait suivis en Afghanistan.

 

  • toutes les notes finales, mais principalement la page BU/LU, qui liste tous les vins que Davodau a dû goûter et tous les albums sur lesquels Richard a dû se pencher. Ces listes deviennent d’indispensables aide-mémoire : je viens même de découvrir qu’un blogue en a fait la base d’un challenge de lecture et de dégustation! J’ai aussi beaucoup aimé le petit clin d’œil de Leroy, à la toute fin, alors qu’il «s’auto-dessine» en compagnie d’Étienne, le stagiaire-apprenti qui l’a assisté pendant toute une année. Pour un vigneron, il a de bons talents en dessin, quand même! Beaucoup de potentiel! ;^)

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • l’absence de couleurs. Autant le noir, blanc et gris ne m’a aucunement incommodé, autant j’aurais aimé que les beaux panoramas de vignes à perte de vue (comme à la p.133, par exemple), soient colorés. Les cieux, les collines, les nuages et les vignes… Ça les aurait magnifiés, non??

 

  • la police de caractère. À quelques reprises, j’ai eu du mal à lire les propos de monsieur Davodeau… Et ce commentaire a été soulevé par plusieurs des membres de mon cercle, comme quoi il n’est pas dû qu’à une lubie personnelle… ou des lunettes mal ajustées!! ;^)

 

  • la biodynamie. J’ai été sidéré d’apprendre que cette espèce d’homéopathie agricole non seulement existait, mais encore qu’elle datait de si longtemps (1924!)… et qu’elle comptait encore tant d’adeptes!! C’est, clairement, la seule ombre au tableau du si coloré monsieur Leroy, le seul élément de sa philosophie qui me fait sourciller… C’est amusant de voir la façon dont Davodeau laisse transparaître, subtilement, mais toujours avec respect, son propre scepticisme à l’égard de cette pratique.

 

  • l’abondance des noms lancés avec peu de référents. Pour moi, ça allait, mais mes amis néophytes en BD ont trouvé que beaucoup d’auteurs étaient nommés sans qu’on précise qui ils sont, sur quelles séries ils avaient travaillé ou à quoi ressemblait leur style. Plusieurs auraient aimé voir les couvertures de leurs albums, par exemple, question de pouvoir se faire une opinion par eux-mêmes, à l’instar de Richard!

 

  • l’inaccessibilité du vin de monsieur Leroy!! ;^) Même si je n’aime pas particulièrement ce breuvage, j’aurai aimé goûter au moins une fois à ce produit dont on suit l’évolution sur toute une année, et en servir lors de mon cercle littéraire!... Mais on ne trouve aucun Montbenault dans les succursales de notre Société des Alcools du Québec! Snif!

 

 

 


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Rédigé par Megan le mercredi 27 mars 2024 à 21:32


@ Danielle : C'est vrai ce que tu dis! Avec le recul (cette lecture date déjà d'il y a trois ans), je garde en effet l'impression qu'on aborde le monde du vin par les sens et les tripes alors que celui de la BD n'est présenté que très cérébralement, avec moins de passion!!
S'il est vrai qu'il aurait été ultra intéressant de VOIR des exemples des oeuvres bédéesques dont on parlait, je constate de facto la quasi impossibilité de la chose! Deux techniques auraient pu être utilisées, mais chacune comporte un défi de taille : soit on les présentait en y intégrant des reproductions réelles (par photomontage, par exemple)... mais imagine le chiard pour les droits d'auteurs!!?? Ou soit Davodeau les dessinait lui-même... mais il aurait alors dû se fondre aux styles de chacun des autres artistes de génie dont il parlait, ce qui est loin d'être évident!!!
C'est peut-être pourquoi il a choisi d'utiliser la dénomination plutôt que la démonstration visuelle, lorsqu'il parlait BD??! Mais je suis d'accord : c'est une lacune!
Tout comme l'absence de couleurs, que tu déplores aussi (on pense tellement pareil!! ;^)!
À bientôt!!
P.S. : J'espère que tu proposé à Don de le lire??!!
Rédigé par pgluneau le dimanche 15 janvier 2017 à 22:49


Quelle bonne idée que ce clash des mondes et des passions. Que cette confrontation à l’incompréhension. Les opinions y sont très arrêtés sur ce qui est bon ou pas bon, sur quoi faire et ne pas faire, mais les échanges de points de vue se font dans le respect.
Pourtant, autant l’œuvre des vignerons nous donne à voir, à sentir, à suer et à goûter grâce à une imagerie résolument sensuelle, autant l’initiation au métier de bédéiste s’est cantonnée à une approche essentiellement cérébrale; liste de titres et visites d’expositions sans qu’aucune image ne soit proposée pour illustrer les auteurs dont il était question. Au lieu d’examiner une imprimerie ou une séance de signature (!?), j’aurais aimé qu’on me donne à voir et à ressentir en quoi le trait de Juillard est si parfait? Et les ouvrages de Moebius méprisés ou adulés? Qu’est-ce qui fait l’impact d’un cadrage, l’enchantement des couleurs ou l’exaltation devant un scénario bien ficelé et un imaginaire luxuriant? Bien sûr, je comprends que le support lui-même soit une démonstration en soi d’UNE façon de faire, mais qu’en est-il de son élaboration? Des heures passées à crayonner, consigner les dialogues et esquisser des scénarios? Je trouve également dommage qu’on ait opté pour des tons de gris. Le contexte se prêtait tellement bien à la couleur! Mais bon. Peut-être cette décision tient-elle à des diktats éditoriaux dont il n’a pas non plus été question ici…
Rédigé par Danielle le mardi 27 décembre 2016 à 12:32


@ Kikine : Ah!! C'est ton propre chalenge!! Je croyais que tu ne l'avais que partager, en provenance d'un autre site!! Bravo pour cette belle initiative! J'espère que tu auras beaucoup de participants!
Pour ce qui est de tes arguments, je constate qu'ils rejoignent pas mal les miens... Pourtant, ta note est beaucoup plus haute que la mienne!! C'est donc mon barème qui est plus sévère que celui des autres, j'imagine... C'est dire à quel point, quand un album obtient une bonne note dans ma Lucarne, c'est parce qu'il est véritablement exceptionnel!! ;^)
Rédigé par PG Luneau le lundi 13 janvier 2014 à 18:30


Je ne m'y connais vraiment pas en vin ... ni en BD d'ailleurs.
J'ai commencé à boire du vin il y a 10 ans et je n'apprécies pas encore.
J'ai commencé à lire des BD, il y a 5 ans (grâce à toi) et je commence à bien apprécier.
Donc, ce que j'ai aimé de cet album c'est l'amour de ces deux disciplines et la façon dont les représentants vendent le sujet de leur passion. J'ai aimé toute cette passion, tous les arguments qu'utilisent l'un et l'autre pour motiver son interlocuteur à apprécier son art et réaliser à quel point c'est difficile de convertir quelqu'un d'autre même si on est infiniment passionné.
J'ai également aimé le dessin.
J'ai aimé que l'on parle de biodynamie et de références BD.
A tel point, que cela m'a motivé à lancer un défi pour découvrir, moi aussi, ce genre de perles : http://pausekikine.blogspot.ca/p/challenge-bulu.html
Rédigé par Kikine le dimanche 12 janvier 2014 à 9:16


@ Venise : J'avoue qu'avec les nouvelles alléchantes que tu en donnes, tu me donnes follement envie de les voir, ces couleurs au bout de ton tunnel!! Allez, hue, Marsi!! Ne lâche pas l'allure! Galope du pinceau sans relâche, de manière à tout remettre dans les temps!! Tu auras bien le temps, après, de commenter mes critiques!! ;^)
Rédigé par PG Luneau le lundi 06 janvier 2014 à 17:39


@ Yaneck : Oh mais je ne voulais pas mettre en doute l'intégrité des notes du top! Je sais bien que tu calcules le tout minutieusement, sans tricher, même si les notes obtenues ne sont pas toujours celles que tu souhaiterais! Je ne faisais qu'observer que, somme toute, et malgré l'appui de mes comparses du cercle littéraire, ma note (et mon argumentation!) ne changera pas grand chose dans la balance... On est bien peu de chose!! ;^)
Pour ce qui est des deux titres à venir, il s'agit d'un des très rares titres pour la jeunesse... et d'un qui, ma foi... n'y est plus?!?!? (Pyong Yang n'est plus dans le top 50!!! Zut! ;^)
Rédigé par PG Luneau le lundi 06 janvier 2014 à 17:35


Davodeau ? C'est vraiment un de ses meilleurs, sinon son meilleur bédéiste. Dans son Top 10, c'est certain. Il ne lui manque pas un album.

Il pourrait te laisser un message, genre "Lu". Ça prends pas de temps ;-)

Quant à être ici, je dois replacer les aiguilles de l'horloge "pages colorées". Il en est à la page 36. Ça bouge vite ! La page couverture est remise et approuvée par les éditeurs. Simple petite rectification, elle sera en couleurs, elle. Et ce ne sera pas Marsi qui va la colorer, gros soupir de soulagement de l'auteur. J'ai hâte de voir ça ! Mon dieu que j'ai hâte. Je commence à réaliser qu'il va y avoir de la couleur au bout du tunnel !
Rédigé par Venise le lundi 06 janvier 2014 à 17:23


Ben oui, je ne sais vraiment pas comment argumenter par rapport à tes ressentis. Alors si, j'ai bien eu des phrases chauvines et mesquines qui me sont venues, mais ce sont des phrases qu'on réserve à ses copains à l'oral, quand le visage et le ton de la voix insistent sur la mauvaise foi évidente et reconnue des propos. ^^
Mais sur le fond, je me retrouve incapable de contre-argumenter. Et je ne sais pas pourquoi. ^^

Pour l'influence sur la note dans le top, je vais te dire que quelle qu'elle soit, cela n'est en rien un soucis. Mon but, c'est que les moyennes reflètent une forme de vérité, pas qu'elles me fassent plaisir.
En tous cas, je suis ravi que tu aies eu envie de lire des titres du classement, j'ai hâte de te lire à mon tour. Des indices sur ces deux titres?
Rédigé par Yaneck le lundi 06 janvier 2014 à 17:14


@ Yaneck : QUOI?!?! Alors là, c'est moi qui reste sans mot!! ;^)
Le pire, c'est que je présume que ma note, une fois incorporée dans ta compilation, n'aura pas suffisamment de poids pour changer grand chose à la moyenne globale du livre!
D'ailleurs, j'ai beaucoup pensé à toi, récemment, car j'ai aussi lu deux autres titres du Top 50 durant mes vacances des Fêtes!! Ils seront critiqués d'ici fin janvier, j'imagine... Peut-être que ça fera de moi le blogueur du mois!!?? ;^)
Rédigé par PG Luneau le lundi 06 janvier 2014 à 17:01


@ Venise : Non, je ne savais pas que Marsi aimait particulièrement Davodeau. Quel hasard qu'il l'ait justement lu en même temps que moi!! Avoir su, j'aurais pu le consulter pour incorporer son son de cloche dans ma critique!! Merci de l'encourager à venir me lire... et dis-lui bien qu'il n'est pas obligé de me laisser un commentaire : en tant que Big Editor, je comprends parfaitement qu'il n'a pas une seconde à perdre, même dans ses récrés!!
Et tant mieux si Marsi et moi t'avons donné le goût de lire ce roman graphique : il y a belle lurette que tu n'as pas traité de BD dans ton Passe mot!! Tu n'avais pas déjà pris l'engagement d'en lire une par mois, il me semble?!?! ;^)
Rédigé par PG Luneau le lundi 06 janvier 2014 à 16:56


Ca m'embête, pour une fois, je ne sais pas du tout quoi te répondre. Tu me laisses sans mots...
Rédigé par Yaneck le lundi 06 janvier 2014 à 12:01


Tu sais comment mon bédéiste Marsi adore Étienne Davodeau ? Il a lu cet album dans le temps des fêtes sans même savoir qu'il avait particulièrement été louangé. Il a beaucoup aimé, me dit-il. Il ne s'attendait pas à en apprendre beaucoup sur le vin par contre, ou en tout cas, il ne s'attendait pas à apprendre, point.

Sa curiosité est assez piqué (j'ai réussi !) pour qu'il vienne te lire. Mais pendant sa récréation, très tardive, c'est à dire jamais avant 23 h 00 : coloration de Colis 22 oblige. Il en est à la page 33 je crois, ou au mieux 34.

En lisant Les grandes forces de cette BD, j'ai eu le goût de lire cet auteur. Peut-être que ça pourrait être une entrée en matière de son univers, allant du coup rejoindre celui de mon chum de bédéiste. Deux pierres, un coup.
Rédigé par Venise le dimanche 05 janvier 2014 à 22:54


@ Anne des Ocreries : Wow!! Merci pour ces précisions! Tu es d'une efficacité redoutable!! Monsieur Davodeau aurait pu intégrer une interview de ta personne dans son bouquin : on en aurait appris encore plus! ;^)
Rédigé par PG Luneau le dimanche 05 janvier 2014 à 22:14


Tiens, ceci te facilitera la tâche...navrée de ne pas savoir installer le lien cliquable dans les commentaires (mais en mettant le lien en surbrillance et en opérant un clic droit, tu vas avoir l'option " accéder à la page...", te permettant de t'y rendre direct) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrication_d'un_tonneau
Rédigé par anne des ocreries le dimanche 05 janvier 2014 à 20:31


Tiens, moi non plus, je ne bois pas d'alcool...
Alors, pour ce qui est des tonneaux, les douves sont taillées de manière très spéciale, avec un renflement dans leur partie centrale et moins d'épaisseur à chaque extrémité ; mais c'est le cerclage qui va assurer l'étanchéité du tonneau, il n'y a pas d'assemblage spécial du bois ; je ne me souviens plus vraiment comment est apportée la courbure des douves, si c'est par mouillage/séchage du bois ou courbure par vapeur ; le cerclage est encore une opération demandant un certain savoir faire, et je pense que tu vas pouvoir trouver les étapes de fabrication " à l'ancienne" quelque part en ligne....

Pour ce qui est des cornes des vaches : ainsi que celles des chèvres, il y a une racine osseuse développée directement sur l'os crânien, sur quelques cm, puis l'étui de corne,(formé de kératine) se développant année après année autour de ce bourgeon osseux ; l'étui de kératine est creux, aussi, quand on écorne des bovins ou des caprins, soit on brûle le bourgeon osseux à l'âge d'une semaine, avant son développement, soit on scie l'étui de kératine au ras de la racine osseuse, à l'âge adulte. C'est pour ça que les vikings et d'autres peuples buvaient dans des cornes d'aurochs etc...- y avait qu'à scier, gratter, nettoyer, laver.

En espérant que ça ait pu répondre à quelques interrogations....:)))
Rédigé par anne des ocreries le dimanche 05 janvier 2014 à 18:40




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