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#01- la Double disparition
#01- LA DOUBLE DISPARITION
Scénariste(s) : Serena BLASCO, Nancy SPRINGER
Dessinateur(s) : Serena BLASCO
Éditions : Jungle
Collection : Miss Jungle
Série : Enquêtes d'Enola Holmes
Année : 2015     Nb. pages : 64
Style(s) narratif(s) : Récit complet, à suivre
Genre(s) : Aventure policière, Adaptation littéraire, Historique, Hommage, Drame familial
Appréciation : 4 / 6
Des enquêtes fines, belles... mais faussement bien ficelées
Écrit le dimanche 18 août 2019 par PG Luneau

Tomes lus : #1- la Double disparition

            #2- l'Affaire Lady Alistair (coll. : X, 2016, 4,5/6)

            #3- le Mystère des pavots blancs (coll. : X, 2016, 4,5/6)

 

Tout le monde connaît le célèbre Sherlock Holmes... Les connaisseurs savent qu'il a un frère, presque aussi brillant que lui : Mycroft. Mais bien peu connaissent leur jeune sœur, Enola! Ce sont ses aventures, toutes aussi rocambolesques et empreintes de mystère que celles de ses grands frères, que Nancy Springer a décidé de raconter, à partir de 2006, dans une série de romans jeunesse pour les 10/14 ans... Depuis, la talentueuse Serena Blasco a entrepris de transposer ces 6 romans en BD, pour notre plus grand bonheur! Il ne m'a suffi de lire que les trois premiers de ces albums pour être conquis par l'exercice!

En effet, c'est un peu à reculons que j'ai plongé dans ces lectures manifestement prévues pour un public féminin. Ces albums ne sont-ils pas trop pastel à mon goût? Leur surabondance de rose, de lilas, de fuchsia et de prune ne risque-t-elle pas de me donner la nausée? Et ces vignettes, sans cadre, aux coins arrondis, c'est agaçant, non? Peut-être, mais une fois plongé dans l'intrigue, je n'y ai plus vu que du feu!

Quel touchant destin que celui de cette gamine de 14 ans qui voit sa mère l'abandonner sans prévenir, en disparaissant sans laisser de traces, le matin même de son anniversaire! Tout l'intérêt des albums réside dans cet élément, qui agit comme leitmotiv pour la jeune fille : comment parviendra-t-elle à retrouver cette femme qui a choisi de s'évaporer dans la nature, sans raison apparente?! Et comment pourra-t-elle le faire alors que ses deux gentlemen de frères veulent l'enfermer dans un pensionnat pour en faire une parfaite jeune fille rangée?!  Commence alors pour l'adolescente dégourdie (et particulièrement émancipée, pour l'époque!) un jeu de fuites, de déguisements et d'encodage/décodage de messages secrets au cours duquel la belle Enola (dont le nom, inversé, devient alone!?) cherchera à se débrouiller... seule!

Oui, le mystère de la «fugue» de madame Holmes-mère est étrange. Oui, les énigmes qui croiseront la route de la jeune femme, et qui la forceront à se creuser les méninges, à l'instar de ses illustres frères, seront intrigantes Mais le plus grand intérêt de cette série, c'est le regard doublement féminin que l'autrice (Mme Springer) et l'adaptatrice (Mme Blasco) porteront sur cette société victorienne de la fin du 19e. Car on ne tarde pas à nous parler du mouvement des suffragettes, qui commençait à remettre en question la lourdeur des traditions pour le moins sexistes qui sévissaient depuis toujours, chez les Britanniques... mais aussi ailleurs! N'était-ce pas, d'ailleurs, l'époque où le soleil ne se couchait jamais sur le brillant empire de sa majesté??!

Bien que le tout se déroule peut-être un peu trop vite (tant les enchaînements d'événements que les résolutions des énigmes, alors que le hasard aide un peu trop judicieusement les indices à se mettre en place, bien souvent), je me suis plu à chercher avec l'héroïne ou à essayer de décoder pour elle les messages codés qu'elle recevait, et ce, avant même d'en lire la traduction!

J'imagine que ce sont là des indices indéniables qui démontrent, hors de tout doute, que cette série, qui se veut un hommage à l'univers holmesien, à la glorieuse époque victorienne et au début de l'émancipation féminine, atteint son but : divertir jeunes et vieux, à partir de 10 ans.

(Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la version roman, mon ami Jérôme a critiqué le premier tome de la série : la Double disparition)

 

Ce qui m'a le plus agacé :

 

  • le côté girly. En temps normal, je m'accommode très bien des BD girly: à preuve, mes critiques de Cath et son chat, du Club des Baby-Sitters, de Studio danse) et de toutes les autres séries destinées à un lectorat plus féminin que j'ai critiquées! Mais ici, je me retrouve face à un concentré de tous les aspects visuels avec lesquels j'ai le moins d'affinité: absence de cadre autour des vignettes, dessins vaporeux, coloration avec effet d'aquarelle et de crayons de bois... Bon, je veux bien admettre que les roses, lilas et violet pastel donnent une image plus invitante aux bas-fonds sombres et miteux du Londres de Jack l'Éventreur, mais à part ça, à peu près tout contribuait à ce que je ne sois pas attiré visuellement par cette série. Heureusement, j'ai su surmonter ce dédain initial! ;^)

 

  • plusieurs problèmes de rythme. Primo, le départ est un peu trop garoché. On plonge l'héroïne dans les problèmes avant même qu'on ne se soit attachés à elle. On sent que la bédéiste est coincée dans son canevas de 64 pages et qu'elle doit passer vite d'une scène à l'autre... L'adaptation de ces romans, assez volumineux parfois, se fait donc au détriment de l'ambiance, et c'est un peu triste.:^( En effet, on a souvent l'impression que tout déboule, qu'on passe trop vite d'une scène à l'autre, que les indices apparaissent trop facilement, que les mystères se résolvent de manière un peu trop expéditive! Ça enlève beaucoup de piquant aux différentes intrigues... Dans la même lignée, il me semble assez difficile d'embarquer dans la série sans avoir lu les tomes précédents, malgré le fait que chaque tome présente une enquête distincte et autonome. Plusieurs petits détails d'une enquête font référence à des situations vécues dans les tomes précédents, d'où l'importance de tous les lire dans l'ordre.

 

  • plusieurs erreurs ou coquilles. D'abord une, à la p.26 du premier tome («...atortille...»), puis une autre dans le tome #3 (p.44: «... un travaille difficile...»). À la p.42 de ce même 3e tome, il manque deux E au message codé de la p.42 (4e vignette), et il y a une grosse confusion de couleurs avec les aubépines de la p.14: on nous les montre rouges, alors que le texte nous apprend qu'elles sont habituellement rouges, mais que celles reçues ici sont blanches... ??! Assez confondant, tout ça: les réviseurs de chez Jungle devraient se réveiller un peu! Sans compter les quelques phrases à la syntaxe vacillante qui m'ont sautées aux yeux, comme celle-ci, tirée de la p.23 du tome #2: «Debout dans un coin de rue...»!?:^S

 

  • quelques incohérences assez conséquentes. Enola nous est présentée comme une jeune femme brillante, au caractère très déterminé. Je m'explique mal, du coup, qu'elle se laisse distraire aussi facilement de sa quête, dans le premier tome: elle veut retrouver sa mère, mais décide de partir à la recherche du jeune vicomte Tewksbury sitôt qu'elle voit la photo de ce dernier dans le journal!? Et comment une femme à l'esprit si vif ne comprend-elle pas au premier coup d'œil, dans le bas de la p.21 du tome #2, que la page du journal intime qu'elle juge codée est simplement écrite pour être lue dans un miroir: ça sautait aux yeux, pourtant! Mais, pire encore: comment une jeune demoiselle de 14 ans et demi peut se permettre de partir une agence de détective, en louant un local et en embauchant deux employés?? Je veux bien qu'elle ait reçu secrètement un peu d'argent, mais de là à subvenir à toutes ces dépenses?! D'autant plus qu'elle passe ses nuits à jouer à la charitable religieuse qui nourrit les indigents, nombreux dans ce Londres de 1880... Bref, il y a beaucoup de petites situations qui m'apparaissent bien irréalistes, et qui minent à la crédibilité des récits et du personnage... Sans compter les nombreuses fois où l'enchaînement des indices qui mèneront à la solution s'avère totalement dû au hasard... Chance de la débutante? Ça me semble un peu mince, comme explication!?:^P

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • l'héroïne, et tout le contexte dans lequel elle évolue. Cette idée d'avoir imaginé une jeune sœur aux deux frères Holmes, c'est bien sûr madame Springer qui l'a eue... mais quelle belle idée!! C'est aussi cette auteure qui a eu l'idée de lui accoler un prénom qui, inversé, donne une de ses principales caractéristiques: Enola => Alone = seule! ;^) Une fois qu'on s'y est attaché, il est très intéressant de voir évoluer cette jeune femme à la personnalité si affirmée... à une époque (victorienne!) encore pas si favorable aux causes féministes! Sa relation avec ses frères est touchante à voir évoluer. Et toute cette histoire de mystérieuse disparition de sa mère, le jour même de son 14e anniversaire de naissance: wow! Quel bon suspense! Comme entrée en matière, c'est du très solide! Je suis bien content que cette étrange fugue (si c'en est une?!) soit le fil rouge qui sert de trame à toute la série!

 

  • l'originalité des mises en pages. C'est, et de loin, ce qui se démarque le plus de cette série. Madame Blasco a le don d'inclure, à chaque deux ou trois planches, des pages à la composition tout à fait originale, qui sort des vignettes rectangulaires classiques, empilées les unes sur les autres. Parfois, elle y va de vignettes rondes, qui se coincent adroitement entre deux autres plus traditionnelles ou qui s'y insèrent. Souvent, elle ajoute quelques fioritures florales ou des arabesques esthétiques, qui entourent les cases, formant parfois des alcôves ou des hauts-de-page très sophistiqués, genre rococo ou art déco avant l'heure. À deux ou trois occasions, on a droit à ce que j'appelle des visions-radar, alors que certaines petites zones de la vignette colorée se retrouvent en noir et blanc, encerclées, question d'attirer notre attention sur ces détails que l'œil aguerri de l'héroïne a déjà remarqués. Le tome #3 nous donne droit à une superbe double page illustrant un quartier de Londres, et à une page en spirale, qu'on doit lire en faisant pivoter le livre... En fait, les p.30 à 40 de ce tome sont toutes conçues de manière fascinante, alors que l'intrépide jeune détective tente d'aller espionner deux vieilles dames, au 2e étage d'un édifice. Vraiment, beaucoup d'originalité dans la composition de toutes ces pages... et, de manière générale, beaucoup de détails subtils dans les décors: chaque illustration mérite qu'on s'y attarde attentivement!

 

  • les différents codes secrets employés par tous les membres de la famille Holmes. Quand ils n'emploient pas des chiffres ou des symboles pour remplacer les lettres de leurs messages (auquel cas je m'amusais à les transposer AVANT que les personnages ne le fassent), les Holmes se servent du fameux «langage des fleurs»! Je n'avais jamais entendu parler de ce langage mais, depuis ma lecture, ça doit faire deux ou trois fois que je croise des références à ce sujet, sur différents médiums! Cette étrange synchronicité m'a permis de répondre à la question que je me posais, à savoir: Ce langage existait-il vraiment ou a-t-il été inventé par l'auteure des romans pour y inclure une touche de mystère? Bref, si les codes ajoutent un aspect un peu ludique à la série, ce code lui donne un peu de véracité!

 

  • plusieurs personnages étonnamment inquiétants. Les méchants de madame Springer ne sont pas édulcorés: ils sont réellement malintentionnés, sans craindre d'être brutaux ou violents, ce qui n'est quand même pas commun dans les BD jeunesse. Certains passages frôlent même le glauque! Âmes impressionnables s'abstenir! D'autant plus que Madame Blasco, pour sa part, a le don de bien saisir le caractère inquiétant de leur personnalité dans leurs regards et leur attitude... De la spirite aux boutiquières, tous ceux qu'Enola rencontre sont susceptibles d'avoir une part d'ombre... pas que les coupe-gorge ou les démentes défigurées!:^0

 

  • les regards! Je viens de le mentionner, mais je tiens à en faire un élément à part entière: les yeux de tous les personnages de Madame Blasco sont tout simplement d'une efficacité redoutable! Toutes les émotions y passent, des belles aux moins enviables: haine, inquiétude, embarras, espérance, agacement, panique, excitation... C'est d'une impressionnante subtilité! Bravo!

 

  • les quelques pages de Carnet secret offertes en complément d'album. En effet, les 6 ou 8 dernières pages du livre sont des reproductions du journal intime d'Enola, qui tient plus du scrapbook joliment stylisé que du journal classique. La jeune détective y liste des idées, des éléments glanés çà et là durant l'enquête, des croquis des suspects potentiels ou des ébauches de plans... Elle y colle des fleurs, des feuillages, des articles de journaux, mais, surtout, elle y laisse les explications de ses codes secrets, ce qui nous permet de nous y mettre, nous aussi. De plus, on peut parfois y découvrir des compléments d'informations sur un détail de l'histoire qui n'avait pas été éclairci ou sur un élément historique qui demande peut-être un peu plus d'explications. Intéressantes attentions que ces carnets, quoi! ;^)

 

  • la fascinante époque que cette fin du XIXe siècle! À travers mes lectures récentes et plusieurs séries télé, je suis en train de découvrir plus à fond et de tomber un peu en amour avec ces années de grands changements sociaux et technologiques. Avec l'éveil de l'émancipation féminine (comme les premiers balbutiements des Suffragettes) et les débuts de l'industrialisation (les machines à vapeur accélérant tout!), c'est l'ère moderne qui prend son envol... On ressent bien ces changements, tant dans les propos que dans les dessins, mais on sent aussi un décalage, comme quand on nous fait prendre conscience de l'importance du spiritisme ou des réactions sociales défavorables face à l'étonnant georgesandisme!! ;^)

 

  • l'intrigue du 3e tome. Cette enquête sur la disparition de Watson est, de loin, ma favorite. Le fond de l'intrigue est étrange et mystérieux à souhait! Le seul bémol, qui m'empêche de donner une meilleure note à cet album est le fait qu'au final, c'est un total hasard qui entraîne Enola à la boutique Peterlote's, ce qui la mettra sur la piste de cet incroyable manigance. Dommage, parce que tout le reste est très songé, très solide...:^S

 

 


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@ Marsi : Mais je suis d'accord avec toi sur la noirceur de ce qu'étaient ces quartiers. Je disais seulement que, pour une BD «jeunesse-ado», l'artiste a peut-être choisi délibérément d'enjoliver un peu les choses, question de ne pas trop effrayer ses lecteurs/trices... Pourtant, elle leur montre certains autres détails pas très jolis... Bref, si c'est le cas, je ne suis pas sûr que c'était la décision la plus judicieuse. :^S
Rédigé par pgluneau le samedi 24 août 2019 à 9:38


C,est que, vois-tu, je me souviens d'un reportage sur Jack l'Éventreur et les quartiers pauvres de Londres étaient décrits de façon lugubre, comme totalement insalubres, misérables au possible. Mais tu as raison, c'est ma vision d'occidental déjà bien nanti.
Rédigé par Marsi le vendredi 23 août 2019 à 19:17


@ Marsi : Non, pas vraiment d'effet de brouillard, que de belles couleurs pastel (à l'image des couvertures), pour accrocher le lectorat féminin... Pour du jeunesse, c'est peut-être mieux que de miser sur l'encre noire (déjà que certaines pages lorgnaient un peu dans le sordide, pendant les escapades nocturnes du personnage!).

Tu aurais été très beau, en corbeau. Tu aurais pu voler les montres de gousset des riches pour les donner aux pauvres.

P.S. : Je ne veux pas te peiner, mais j'aimerais te faire remarquer que ta phrase «valait mieux être riche à souhait que pauvre à en maudire les briques» est ASSEZ généralisable à pas mal TOUTES LES ÉPOQUES, pas que la victorienne! Ceci dit, il est vrai que, grâce au pouvoir d'évocation de Dickens, probablement, les pauvres de ce temps semblent plus pitoyablement et pathétiquement pauvres que les pauvres de toutes les autres époques. :^S
Rédigé par pgluneau le vendredi 23 août 2019 à 17:49


Oui, en effet, Pierre-Greg, quoique je n'ais pas pu apprécier la facture visuelle de ces albums, la description que tu en fais laisse croire qu'une approche plus noire aurait été judicieuse quitte à mélanger pastels et encre noire. Toutefois, de ce que tu en dis, l'effet de ces couleurs ne donne-t-elles pas l'impression qu'un lourd brouillard s'est abattu sur Londres ?
Ah, l'époque victorienne !!! Intrigante époque pleine de secrets où il valait mieux être riche à souhait que pauvre à en maudire les briques. Je crois que j'y aurais été heureux en corbeau.
Rédigé par Marsi le jeudi 22 août 2019 à 16:07


@ Danielle : Malheureusement, Dan, tu vas devoir cette fois-ci te tourner vers ta VRAIE bibliothèque locale, car il s'agit en fait de trois albums que j'ai empruntés pour l'été à mon école!! Désolé! :^(
Rédigé par pgluneau le dimanche 18 août 2019 à 11:51


@ Anne des Ocreries : Il existait donc déjà, cet étrange prénom?! Je trouve que Mme Springer a tout de même du mérite d'avoir remarqué qu'il forme le mot Alone à l'envers, et d'avoir exploité cette curiosité pour l'intégrer à la personnalité de son personnage! ;^)

Attention, toutefois : ne me fais pas trop confiance!! :^D Comme je le dis dans mes commentaires (et dans mon titre!), les histoires tiennent plus ou moins le coup : c'est l'intérêt et le mystère qui sont solides et qui permettent de surmonter les petits accrocs de vraisemblance...

Et tu as raison : c'est aussi beaucoup via le steampunk que j'ai envie d'explorer cette époque!
Rédigé par pgluneau le dimanche 18 août 2019 à 11:50


Je vais dire comme toi, il semble y avoir beaucoup d'éléments invraisemblables dans cette série. Mais je suis quand même curieuse de découvrir ce membre encore méconnu d'une aussi prestigieuse famille. :-)
Rédigé par Danielle le dimanche 18 août 2019 à 10:35


Première réaction : le prénom " Enola " existe, se référer à : https://fr.wikipedia.org/wiki/Enola . On peut y trouver des tas de références...

Ensuite, je suis d'accord, le visuel, c'est assez " gnan-gnan", heureusement que l'histoire tient le coup, d'après toi ( et je te fais confiance ). Mais j'aimerais bien lire les romans avant les bédés.....

En gros, j'aimerais lire, et voir, ces albums, compte tenu des quelques réserves que tu émets. Le XIXè siècle, moi aussi, j'aime, en outre, c'est assez à la mode, comme la mode du " steampunk" nous le prouve. Cette ère victorienne, c'est le socle sur lequel s'est bâti notre monde " moderne", avec ses avantages mais ses terribles inconvénients. Une époque fascinante à explorer.

Rédigé par anne des ocreries le dimanche 18 août 2019 à 10:22




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