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#15- l'Âge des ténèbres
#15- L'ÂGE DES TÉNÈBRES
Scénariste(s) : Bill WILLINGHAM, Matthew STURGES
Dessinateur(s) : Mark BUCKINGHAM, Mike ALLRED, Peter GROSS, David HAHN, Russell BRAUN, Tony AKINS, Jim FERN, David LAPHAM, Steve LEIALOHA, Inaki MIRANDA, Andrew PEPOY, Dan GREEN, Chrissie ZULLO, Dave JOHNSON, Kate McELROY, J.H. WILLIAMS III, Joao RUAS, Adam HUGUES
Éditions : Urban comics / Vertigo
Collection : Vertigo classiques
Série : Fables
Année : 2008     Nb. pages : 176
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre (15 à 18 / 25) (Comics)
Genre(s) : Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier, Humour, Thriller fantastique, Fantastique médiéval, Horreur, Humour parodique
Appréciation : 4.5 / 6
Après la guerre, préparons... la guerre!?
Écrit le samedi 30 juin 2018 par PG Luneau

Tomes lus : #15 - l'Âge des ténèbres (sc. : Bill WILLINGHAM, dess. : Mark BUCKINGHAM, Mike ALLRED, Peter GROSS, David HAHN, Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier, Humour, Thriller fantastique, Horreur)

            #16 - la Grande alliance (dess. : Mark BUCKINGHAM, Russell BRAUN, Tony AKINS, 2010, 224 p., Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier, Humour, Thriller fantastique, Horreur, Humour parodique 4,5 /6)

            #17 - Sorcières (sc. : Bill WILLINGHAM, dess. : Mark BUCKINGHAM, Jim FERN, David LAPHAM, 2010, 192 p., Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier, Humour, Thriller fantastique, Horreur, 5 /6)

            #18 - Rose Rouge (sc. : Bill WILLINGHAM, dess. : Mark BUCKINGHAM, Steve LEIALOHA, Inaki MIRANDA, Andrew PEPOY, Dan GREEN, Chrissie ZULLO, Dave JONHSON, Kate McELROY, J.H. WILLIAMS III, Joao RUAS, Adam HUGUES, 2010, 256 p., Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier, Humour, Thriller fantastique, Fantastique médiéval, Horreur, 5 /6)

 

Au cours des derniers mois, j'ai travaillé très fort (avec les collègues de ma troupe de théâtre) pour préparer la pièce que nous avons présentée, début mai. Je savais que j'aurais peu de temps pour rédiger des critiques mais je ne voulais pas, pour autant, cesser toute activité bédéesque ! :^0 J'en ai donc profité pour me plonger dans le second cycle de ma passionnante série-chouchou : Fables! Pour la petite histoire, on se souviendra que les 14 premiers tomes racontaient le difficile combat des personnages de contes de fée pour venir à bout du surpuissant Adversaire, qui les avait chassés de leurs Royaumes et les avait forcés à venir s'établir secrètement dans notre monde, à New York.

J'ai donc eu le temps de me délecter des tomes #15, 16, 17 et 18 (presque 850 pages! ;^0), entre toutes mes pratiques de théâtre! Ces tomes nous présentent (avec quelques petits détours, comme monsieur Willingham aime bien en faire!) les contrecoups de la victoire des Fables... et la montée d'une nouvelle menace, encore plus cruelle que ne l'était le perfide Geppetto!! :^O

Le tome #15 commence par brièvement nous montrer l'accueil plus que frisquet que ce dernier reçoit à Fableville, maintenant qu'il bénéficie de l'immunité négociée par Pinocchio...  immunité qui crée bien des mécontentements chez tous les autres habitants qui ont tout perdu par la faute de ce fabricant de jouets mégalomane! Mais, très vite, on passe à l'enchaînement de 5 chapitres qui donne son nom à l'album : l'Âge des ténèbres! On y suit l'inéluctable retour de Mister Dark, un sorcier maléfique aux pouvoirs hyperpuissants qui parvient à émerger des décombres des Royaumes enfin libérés des armées de Geppetto. En parallèle, et plus près de nous, on retrouve nos amis qui soignent leurs blessures de guerre et pleurent leurs disparus... Et des disparus, il y en a, et pas que des moindres! Je ne vous divulgâcherai pas leur identité ici, mais sachez que deux des personnages les plus importants du premier cycle ne sont plus de ce monde... et ne sont pas, non plus, à Haven, ce royaume magique qu'Ambrose, le Prince-Grenouille, a réussi à conquérir et à fortifier au Pays des Fables (voir ma critique des tomes 11 à 14)...

Pour le tome #16, Willingham y va d'un long aparté, aparté qu'il a réparti en un gigantesque cross-over, croisant Fables avec deux de ses séries dérivées : Jack of Fables et les Littéraux!! ;^) Les éditions Urban comics / Vertigo ont eu la brillante idée de nous proposer tous ces fascicules qui forment la Grande alliance dans un même volume!! En 9 chapitres (3 provenant de chacune des séries) totalisant 224 pages, on suit Blanche-Neige et Bigby qui viennent en aide à l'indomptable Jack pour contrer un nouvel ennemi (encore un!!), mais qui est en fait un revenant : Kevin Thorn, le journaliste croisé dans le tome #10!! Ce dernier, maintenant appelé l'Auteur, a mis la main sur une plume magique avec laquelle il peut effacer tout l'univers connu et en réécrire un totalement vierge! Nos amis doivent l'éliminer avant qu'il ne retrouve l'inspiration et qu'il ne mette son plan à exécution! Une aventure déjantée, frôlant la métaphysique, qui permet à l'auteur (le vrai, Willingham!! ;^) de se moquer  des genres littéraires (ou de leur rendre un hommage mordant, pourrait-on dire! ;^) et de critiquer un peu le monde de l'édition, un monde qu'il connaît bien... tout en permettant à plusieurs illustrateurs de talent de tâter du Fables, pour leur plus grand bonheur (et le nôtre!! ;^) !

Avec le tome #17, on revient à notre récit principal en débutant par un petit chapitre, sombre à souhait, relatant la genèse du fameux Mr Dark. Puis s'enfilent les 5 chapitres qui forment le récit Sorcières : pendant que Bufkin, seul dans l'ancien bureau des Sylves, tente de combattre une Baba Yaga déchaînée, Ozma et Totenkinder se disputent le leadership des sorciers fables et cherchent des moyens de contrer Dark... permettant ainsi à Geppetto de revenir en force! :^0 À noter que chacun de ces 5 chapitres porte le nom d'un personnage, soit (dans l'ordre) : Bufkin, Totenkinder, Baba Yaga, Ozma et Geppetto. Deux petits chapitres closent ce tome, où on voit les problèmes moraux auxquels Ambrose est confronté en tant que dirigeant du Royaume libéré d'Haven.

Finalement, le tome #18 (le plus volumineux) nous raconte en 5 passionnants chapitres le long retour en arrière que Rose doit s'infliger pour sortir de la profonde dépression dans laquelle la mort de #?%*$& (censuré! ;^) l'a plongée! Cet aparté au sein de la jeunesse de Blanche Neige et de Rose Rouge est une réécriture géniale du conte classique de Grimm... et Willingham y déploie son génie avec brio!! Le tout est suivi d'une petite virée du Vent du Nord chez Mr Dark... juste avant la titanesque confrontation entre Totenkinder et Dark, confrontation qui correspond au fascicule #100 de la série originale, et qui vient avec son lot de suppléments-surprises et d'extras hyperchouettes!! ;^)

Je crois vous l'avoir déjà dit, mais Willingham est un génie, rien de moins!! Contrairement à ce qui semble malheureusement être la norme en matière de comic books américains (chez les superhéros, du moins), il est seul scénariste à la barre. Il a donc une vision claire de ses personnages, connaît bien leurs potentiels, sait où il veut les amener et prend les moyens les plus perspicaces pour y arriver. Sa trame est si bien tracée qu'il voit venir ses punchs de loin et peut, ainsi, semer des petits cailloux indicateurs longtemps à l'avance! Ces cailloux, pourtant relativement visibles, sont si bien distillés qu'on ne comprend leur rôle exact que des centaines de pages plus loin... et J'ADORE ça!! ;^) De la même façon, il peut parfois faire référence (dans le fascicule #99, par exemple) à des anecdotes survenues dans les tout premiers tomes!! C'est fascinant!

Ceci dit, petit train va loin : me voici au deux tiers de cette toujours aussi agréable série : chapitre 100 sur les 150 qui existent! Que nous réservera la suite?? Je n'en sais rien, mais bien des pistes restent en suspens : Mr Dark, moins mort qu'on ne le croit ; l'étonnant rejeton de Belle et sa Bête ; le Vent du nord qui connaît maintenant l'existence de son 7e petit-fils et qui ne semblait pas content qu'on le lui ait caché... Et, connaissant Willingham, je me doute bien qu'il a d'autres tours dans son sac pour pimenter le tiers restant de sa fabuleuse série! C'est à suivre!!

À lire aussi : mes critiques de tous les tomes précédents... et la critique que mon ami Yaneck a faite du tome #15.

 

Ce qui m'a le plus agacé :

 

  • les illustrations de couvertures de Joao Ruas. Elles m'interpellent beaucoup moins que celles que faisaient James Jean, dans les 14 premiers albums (précisons toutefois que le style de Ruas passe mieux lorsqu'il illustre le sympathique petit récit Sans l'ombre d'un doute, avec les trois souris aveugles, l'un des suppléments du 100e chapitre). Parlant de couvertures, notons qu'avec Vertigo / Urban comics, le nouvel éditeur, la présentation des illustrations de couvertures originales est beaucoup moins claire qu'elle ne l'était avec l'ancien éditeur (Panini comics). Maintenant, c'est un véritable défi d'identifier quelle couverture correspond à un chapitre donné! Certaines ne sont montrées qu'en fin d'album, d'autres qu'au chapitre en question, et celle de la couverture frontispice ne nous est présentée que dans les crédits éditoriaux, en minuscule, à la toute fin... Très peu pratique, tout ça!... Et c'est sans compter la bévue de numérotation dont je vous parle un peu plus bas!!:^(

 

  • l'inégalité des dessinateurs. Parmi les 18 illustrateurs qui ont contribué à ces tomes, certains souffrent beaucoup de la comparaison!!:^( À mon sens, Allred frôle l'amateurisme, Peter Gross est plus ou moins à la hauteur et Russell Braun propose parfois des proportions douteuses... David Hahn, pour sa part, n'est pas parfait mais a un petit côté intéressant...

 

  • le vocabulaire franchouillard. À quelques reprises, ça m'a désarçonné. Les mots faîche (tome #15, p.137) ou calfouette (#16, p.51), par exemple... Mais c'est déjà mieux que d'autres fois! ;^)

 

  • l'humour absurde, atypique et très ciblé, du tome #16. Ainsi, la plupart des gags avec Babe, le taureau bleu miniature, me sont totalement inaccessibles (p.43 et 121)... Serait-ce un problème de traduction? De référents culturels? Je ne saurais dire... bien que je crois comprendre, grâce au Net, que ce Babe est un personnage récurent des autres tomes de la série Jack of Fables... Peut-être est-ce là que se situe la clé du mystère?! Même chose pour l'interminable commande du gars au comptoir, à la p.61: à quoi cela peut-il bien faire référence? Je me croyais presque en train d'entendre la tirade de la commande, dans En pièces détachées de Michel Tremblay!! ;^)

 

  • quelques coquilles dans ce même tome #16. D'abord une erreur de numérotation: on nous présente deux fascicules identifiés comme étant le Fables 83!! Je présume que le second devait être le #84!! De plus, j'ai trouvé une coquille à la p.172 : un pas oublié dans le premier phylactère, quand Jack dit: «...ne me dis que tu es le premier...». Et puis, pourquoi le fameux Auteur nous est-il présenté comme s'appelant Kevin Horne à la p.4, dans la liste des personnages, alors qu'on l'appelle Kevin Thorn partout ailleurs, y compris dans le tome #10, la première fois qu'il nous avait été présenté??!:^0

 

  • la typographie de ce même Auteur (toujours dans le tome #16). J'ai eu toutes les misères du monde à décoder les textes prétendument écrits à la plume par Kevin Horne/Thorn! Le lettrage choisi était trop fin et difficile à lire!

 

  • la très très très très longue dépression de Rose. Qu'elle déprime, je veux bien... mais que de longueurs!! Elle aurait pu sortir de sa torpeur au moins une centaine de pages plus tôt!!:^S (Décidément, j'ai de la difficulté à supporter les dépressions - voir ma critique du dernier Nombrils!?! ;^)

 

  • certains côtés obscurs dans l'arc de la Grande alliance. Au bout du compte, je ne suis pas trop sûr d'avoir tout compris (lire: je suis pas mal sûr de ne pas avoir compris!! ;^) l'aspect métaphysique de cet aparté: l'Auteur a-t-il réellement écrit tous les contes traditionnels avant que ceux-ci ne s'emballent? C'est ce qu'il semble dire à son jumeau, à la p.130... Mais comment aurait-il pu écrire ces contes ancestraux: il est âgé de milliers d'années? Et par quelle magie les contes auraient-ils échappé à son contrôle? Et puis quels sont ses liens exacts avec son père (Gary) et son fils (M. Revise)? C'est très nébuleux... Idem pour le personnage de Dex, qui est très mal défini et absolument pas introduit, tout comme les sœurs Page... Mais encore ici, mes recherches m'indiquent que c'est dans les premiers tomes de la série Jack of Fables que se trouvent une bonne partie des éclaircissements dont j'aurais besoin...

 

  • la violence extrême du carnage causé par Bigby-fillette, auxp.192-193 du tome #16. Cœurs sensibles, s'abstenir!!:^P

 

  • la temporalité du tome #17. Tout au long de ce passionnant récit, chacune des scènes nous montrant le titanesque duel entre Bufkin, le singe volant, et Baba Yaga est introduit avec une mention du genre: Quelques jours plus tôt... J'avais bien hâte de voir ce que ce délai dans le temps nous réservait comme surprise: un autre tour de passe-passe de la part de monsieur Willingham? Et bien non, pouet pouet patate!!:^( Ces allers-retours entre le présent (à la Ferme) et ce passé récent (au Bureau des Sylves) s'avèrent être une belle fumisterie, sans aucun punch à la clé! ;^( Des indications inutilement complexes, sans aucun but.... Mais pourquoi?!?:^S

 

  • quelques mini-scénarii sans saveur. Heureusement, ils ne totalisent que 9 pages en tout et pour tout!! ;^) Il s'agit des Déboires de Poucette, et des réponses aux questions Qui crée les comic books de Fableville? et Comment Bufkin occupe-t-il son temps?, tous en suppléments du fascicule #100. Le grand Willingham a bien le droit de rater une ou deux pages sur les milliers qu'il écrit, non?! ;^)

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • des méchants bien efficaces! D'abord, tout nouveau Mr Dark! C'est un méchant vraiment méchant! Sa quête et les raisons qui le poussent à agir sont bien expliquées, et son arrivée à Fableville est mémorable! Non seulement les Fables se retrouvent forcés à l'exil, mais New York elle-même ne s'en remettra pas de sitôt! Et puis, ce truc de zombification qu'il peut faire avec les dents, ça donne froid dans le dos! Puis, il y a Geppetto, toujours aussi détestable, condescendant et manipulateur: on est bien content quand les animaux se chargent de le contrer pendant quelques temps! ;^) Et quel retour étonnant, avec ses nouveaux gardes du corps!... L'Auteur, pour sa part, n'est pas à négliger non plus: on ne doit pas sous-estimer quelqu'un qui peut faire pleuvoir des voitures sur n'importe qui d'un simple coup de plume!!? ;^)

 

  • la personnification des genres littéraires, dans le tome #16!! Quelle idée hypercool!! Ils sont presque tous amusants... mais j'ai quelques coups de cœur: Littérature, qui s'exprime de manière tout à fait hermétique (géniale!), Fantasy avec ses idées granoles, Comédie, cette espèce de Charlie Chaplin burlesque qui n'a jamais rapport... Mais tous se retrouvent avec des tirades délirantes, comme celles de Fantasy à la p.108, de S.F. aux p.128-129 ou de Littérature et Horreur, à la p.146! J'ai littérairement (appréciez ici le jeu de mots!! ;^) craqué pour ces répliques génialissimes! ;^D

 

  • des arcs narratifs vraiment passionnants. J'ai parlé, plus haut, de celui où l'on nous présente la jeunesse de Blanche Neige et de Rose Rouge (t. #18), une version bien plus dure et violente que celle du conte traditionnel! Mais il y en a plusieurs autres! (ATTENTION: DIVULGÂCHEURS!) Tout ce qu'il advient de Blue: sa maladie, sa dégénérescence, sa zombification de sidéen... Puis, la mort de Kay et l'enterrement de Charmant (t. #15)... Puis l'intense suspense qui marque la fin de la Grande alliance (t. #16)... Puis le passionnant combat entre Baba Yaga, qui s'est reconstruite d'inquiétante manière, et le brave mais inconscient Bufkin, qui s'avère moins démuni qu'il peut le croire lui-même (t. #17) !! Le tome #18 n'est pas en reste avec le trépidant mystère de la p.85: quelle est cette entité magique qui permet à Rose d'(enfin!!) émerger de son interminable dépression?? Le saurons-nous un jour??!! Puis, évidemment, LE duel tant attendu, entre Campanule et Dark, avec SES multiples conclusions-surprises, toutes plus inattendues les unes que les autres!:^O Et que dire de ses deux épilogues effarants: celui où l'infirmière Spratt rencontre l'Ennemi, tout juste après s'être fait remettre à sa place de jouissive façon ; et celui où le bambin de la Bête nous révèle sa véritable nature!! Que du bonbon!! ;^)

 

  • des personnages qui évoluent ou nous montrent de nouvelles facettes d'eux-mêmes. Pensons par exemple à Fétide, le blaireau, qui se fait preacher et qui, en instaurant sa secte, s'avère posséder de très impressionnants pouvoirs magiques!! Pensons aussi à Totenkinder, qui se montre (enfin!) sous son véritable jour et qui part au front: Wow!! Je savais bien qu'elle nous cachait des choses!!... et je suis sûr qu'elle nous en cache encore!! ;^)

 

  • le gros cross over du tome #16, qui nous amène plein de nouveaux personnages... et plusieurs anciens!! On a droit au retour de Hansel (et à sa fin délirante!) et à celui de Jack le magouilleur (toujours à couteaux tirés avec Bigby!)... Ce dernier devient même carrément lubrique, en présence de Rose!! ;^) Dommage qu'il n'y ait pas eu de lien entre le nom de la série dans laquelle un chapitre était publié à l'origine et le contenu du dit chapitre. Ça donne des étrangetés comme: Jack absent de deux épisodes complets parus dans sa série!!?? À la place, on le voit faire la couverture originale de deux des fascicules parus dans la série Fables!!?C'est à n'y rien comprendre!?:^S

 

  • plusieurs belles retrouvailles dans les autres tomes aussi! C'est agréable de prendre des nouvelles de John (le parjure devenu avocat!!), de Weyland, du Chaperon rouge et d'Ambrose, le si adorable Prince-Grenouille (d'autant plus que ces deux derniers vivent une petite romance bien amusante! ;^) J'ai été content de revoir la Fée Bleue, dont le retour fout toute une pagaille! Ou le Vent du Nord qui apprend, pour la première fois, qu'on lui a caché l'existence de l'un de ses petits-enfants! ;^) Ou le Miroir, qui se montre délicieusement insolent... Ou la tête de Frankenstein et ses commentaires toujours empreints de perspicacité! ;^) Il y a aussi le Dr Greffon, fat et imbuvable de prétention, et les adorables et délirantes souris aveugles, qu'on retrouve dans un des suppléments du 100e fascicule: pourquoi ne les retrouve-t-on pas plus souvent, celles-là??! ;^D

 

  • de belles découvertes en matière de dessin. D'abord, Russell Braun, qui fait les Jack of Fables, ainsi que Brian Polland, qui en fait les couvertures. Puis les très intéressants Tony Atkins (sauf son Vieux Sam, qui n'est vraiment pas ressemblant!), ou Jim Fern et Inaki Miranda, avec leur fascinant dessin hyperréaliste, très soigné. Avec Weyland à la batte & Petit meurtre entre amis, à la fin du tome #17, on découvre les vivifiants talents de coloriste de Lee Loughridge, sur des dessins du très talentueux David Lapham. Même Buckingham, lorsqu'il reprend ses pinceaux pour le tome #100, me semble prendre plus son temps, s'appliquer plus sur les détails! ;^) Mais pourquoi choisit-il d'illustrer son Pinocchio différemment dans le conte l'Armée de Pinocchio, en complément du fascicule #100?? La chouette bouille qu'il donne habituellement au célèbre pantin est pourtant si parfaite!?:^S Je m'en voudrais aussi de ne pas mentionner Dave Johnson, Adam Hugues (J'ADORE!!) et J.H. William III, qui tirent particulièrement bien leur épingle du jeu, dans les réponses illustrées de la foire aux questions, à la fin du tome #18.

 

  • l'humour, toujours bien présent... particulièrement dans le tome #16! Notamment, j'ai bien aimé l'allusion aux superhéros qui ressuscitent tout le temps (p.118) ainsi que le clin d'œil à Peanut (p.185), avec le métagag de la page suivante: les deux seuls gags du mini-taureau que j'ai pu comprendre!! ;^) Il y avait, aussi, l'amusant clin d'œil aux éditeurs (p.214): un message de monsieur Willingham à ses patrons?? ;^)

 

  • de belles trouvailles graphiques. Les bretelles de Buckinghamreprennent du service, et j'ai particulièrement apprécié celle qui dépérit!!:^O Il y a aussi cette chouette double page... blanche (#16, p.216-217), et cette autre (#17, p.18-19), superbe scène de combat avec la petite hutte à pattes de poule: j'ai la chance d'en avoir trouvé une version fond d'écran pour mon ordi!! ;^) De plus, si j'ai trouvé la couverture du chap. 76 un peu particulière, j'ai adoré la retrouver à la p.137 du tome #18, en version zombie: COOL!! ;^)

 

  • une certaine richesse au niveau du vocabulaire... et au niveau documentaire!? Pour ce qui est du vocabulaire, Nicole Duclos, la traductrice française, sait y faire en matière de mots riches: impavide, prédation et sixaine en sont de bons exemples.:^) Pour ce qui est de la recherche documentaire, je suis vraiment impressionné par la quantité phénoménale de références à divers personnages légendaires qu'on retrouve dans la série. Juste quand Mister Dark parle de ses différentes incarnations, il liste presqu'une dizaine (pour ne pas dire une sixaine!! ;^) de noms: le Dullahan, le Khokhan, le Babau, le Duganga, la Torbalan, le Mörkö, etc. J'ai été fort surpris de constater, sur le Net, que toutes ces créatures cauchemardesques sont réellement issues de divers folklores!!Chapeau au scénariste pour ses recherches!! :^O

 

  • tous les chouettes suppléments du fascicule #100, en fin du tome #18. Deux mini-chapitres, un conte illustré, des réponses en BD pour éclaircir la lanterne de certains fans qui ont posé des questions pertinentes aux auteurs (comme ça avait été fait à la fin du tome #11), une galerie de croquis mais, surtout, un superbe (quoi qu'un peu petit!) castelet en papier à l'effigie des principaux sites de la série, avec des personnages-marottes (j'aurai tant aimé TOUS les retrouver!!:^) ET un jeu de l'oie à thématique fabulienne! Le pied, quoi!! ;^) Quel dommage que les règles avancées de ce jeu de l'oie, qu'on indique disponible sur le Net, ne le soient plus...:^(

 

 


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@ Venise : En fait, le nom de monsieur Sturges n'apparaît que dans le tome #16. Le fait est qu'il est devenu l'assistant de Willingham sur les deux séries-dérivées de Fables, c'est-à-dire Jack of Fables (une trentaine de chapitres) et the Litterals (9 chapitres)... Mais, comme je l'expliquais, le tome #16 de Fables est un cross-over qui mélange 3 chapitres de chacune de ces séries. Voilà pourquoi Sturges est crédité en tant que scénariste pour ce tome! Mais Fables comme tel a 150 chapitres... Willingham est donc le pilier incontesté de cet univers fabuleux!

Pour ce qui est de ton étonnement par rapport aux scénaristes à long cours, j'imagine que c'est la même chose que pour les romanciers de longues sagas : ils doivent avoir force de notes, de fiches, de graphiques et de diagrammes pour être certains de ne rien oublier en chemin!

Finalement, pour ce qui est de mon propre scénario, c'est dans les plans. J'ai déjà quelques ébauches dans ma besace, et c'est fort probable que je m'y mettrai : j'aurai beaucoup plus de temps libre, d'ici 6 ou 7 ans!! ;^) Mais pour ce qui est d'un certain illustrateur, j'ai aussi ma petite idée sur un ou deux contrats que je lui passerai bientôt... On s'en reparle! ;^)
Rédigé par pgluneau le mercredi 04 juillet 2018 à 7:23


J'avoue que j'ai survolé ta critique mais suffisamment que tu ne perds pas de ta finesse de critique, qui creuse les détails. Un élément m'a frappé : tu parles de l'unique scénariste (fait rare); Willingham, et puis, j'en découvre un autre dans ta fiche descriptive : Sturges. Il doit bien avoir une raison pour laquelle tu ne fais aucune allusion à ce dernier.
Ceci dit, je suis toujours hautement impressionnée par des histoires à autant de tomes. Les auteurs qui sèment des grains de leur fol imaginaire dans les premiers tomes et qu'on retrouve un certain dénouement quelques tomes plus tard, me fait dire comment ils font pour connaître à ce point leur histoire !
Nourrissons-nous de tout ce talent. D'ailleurs, je me dis souvent que tu n'auras pas le choix un jour, aussi nourri seras-tu, de nous pondre ton histoire illustrée. En passant, il traine par ci et par là, des illustrateurs prêts à illustrer. J'en connais qui, en plus, sont à prendre de la vitesse. Oui, oui, ça se peut ça aussi !
Rédigé par Venise le dimanche 01 juillet 2018 à 13:06


@ Pierre : Personnellement, j'étais un peu ambivalent face aux quelques aventures de Jack qu'on a pu lire dans les Fables précédents (son aventure lors de la Guerre de Sécession, ou son épopée à Hollywood, par exemple)... L'idée du filon avec l'Auteur me parlait davantage, mais :

a) Je réalise qu'une bonne partie de cet arc a débuté dans la série Jack of Fables, que je n'ai pas lue. Donc, on prend un peu cette histoire au vol, et il nous manque certains éléments-clés pour pouvoir l'appréciée à sa juste valeur.

b) l'ensemble reste assez complexe à configurer! On est dans le weirdo et le fantastique de haut niveau, et je suis loin d'être sûr d'avoir tout saisi! ;^)

Pour ce qui est des libérateurs de Dark, on en avait parlé un peu, tous les deux : c'est le Net, en fait, qui m'a révélé un peu qui était ces deux tawouins... mais pas au point de me donner le goût de lire leurs véritables aventures!! ;^)
Rédigé par pgluneau le dimanche 01 juillet 2018 à 9:32


@ Anne des Ocreries : C'est, effectivement, très alléchant... Mais ne te fie pas aux couvertures : l'artiste qui les a fait n'a illustré QUE 3 planches parmi les plus de 850 pages de ces 4 albums!! Ce qui n'empêche pas les autres illustrateurs d'être, souvent, tout aussi bons!! ;^)
Rédigé par pgluneau le dimanche 01 juillet 2018 à 9:05


Jack était intéressant au début mais ça s'est vite essoufflé. Une rare série Vertigo que j'ai lâchée. As-tu reconnu les légendaires personnages de fantaisie qui libèrent M. Dark ?
Rédigé par Pierre le samedi 30 juin 2018 à 17:43


Alléchant, et le graphisme est superbe. ( enfin, aux photos que tu montres...°
Rédigé par anne des ocreries le samedi 30 juin 2018 à 17:14




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