Qui veut souffler la première bougie??
Écrit le jeudi 01 juillet 2010 par PG Luneau
Aujourd’hui, premier juillet, c’est le temps de célébrer le premier anniversaire du Pigeonographe et de la Lucarne à Luneau! Comment fêter ça avec des invités virtuels comme vous? J’ai pensé y aller d’abord d’un petit bilan, puis de remerciements bien sentis. Mais commençons par le commencement.
La Lucarne à Luneau, c’est pour moi tout un tremplin. Grâce à cette opportunité, je peux partager mon amour pour la lecture, les dessins, les bonnes histoires… bref, tout ce que j’aime et qui se concrétise à merveille dans une BD!
Mon année à la Lucarne se résume à 111 critiques, assez bien réparties dans l’alphabet (je m’y applique, c’est d’ailleurs mon principal critère, depuis quelques mois, pour choisir mes prochaines lectures!) et trois chroniques. L’air de rien, c’est donc près de 513 heures de travail! L’équivalent de plus de 21 jours complets!!! Outch!!! En effet, je mets à peu près quatre ou cinq heures par critique que je publie (recherche, rédaction, amélioration, correction et mise en ligne incluses, mais sans compter la lecture). J’aurais aimé atteindre le chiffre magique de 122, pour pouvoir dire que j’avais maintenu une moyenne d’une critique aux trois jours, mais ce ne fut pas possible. Il est vrai que l’année a été particulièrement mouvementée, avec le déménagement et le décès de papa… Ça n’a pas tellement aidé au maintient d’une routine! En fait, c’est même un peu le contraire : dans la tourmente du deuil, mon travail pour la Lucarne m’a un peu servi de repère, de guide qui m’aidait à garder le cap, d’oasis de stabilité qui me permettait d’affronter plus sereinement le bouillonnement d’émotions propre à ce genre de situations. Ne serait-ce que pour ça, je suis très reconnaissant d’avoir accès à ce site comme terrain de jeu et d’épanchement!
Tout au long de l’année, j’ai essayé de varier le menu, en y intégrant une ou deux œuvres américaines, une ou deux asiatiques… mais il est clair que ma préférence va à la BD classique européenne! Je suis assez fier de ma proportion de créateurs québécois : 13 auteurs ou dessinateurs, ce n’est pas mal pour une première année, ça fait plus qu’un par mois! J’ai essayé aussi de varier les types de récits, de garder un équilibre entre recueils de gags, récits complets et récits à suivre. De plus, j’essaie de toucher à tout, comme j’ai toujours aimé le faire. C’est pourquoi j’ai offert du jeunesse, du plus ado et de l’adulte, du très classique et du moins connu, du tout récent mais aussi du très vieux. J’alterne et je continuerai à alterner, d’abord parce que j’aime ça, puis parce que je ne sais pas ce que mon lectorat préfère… si lectorat j’ai!?
Si je ne me suis pas souvent épanché en chroniques cette année, c’est pour une raison fort simple et très rationnelle (je suis très cartésien, parlez-en à Venise!) : pour moi, une chronique, c’est aussi quatre heures d’ouvrage… mais pas d’album de lu!?! Ça m’apparaît donc un peu comme quatre heures de travail à vide. Il faut vraiment que mon sujet me tienne à cœur (comme aujourd’hui!) pour que je juge que ça en vaille la peine! De plus, si je considère que mon opinion sur un album peut intéresser quelqu’un, je suis peut-être moins confiant de mon opinion au sens large?… Quoi que je me suis fait dire, la semaine dernière, que j’étais en quelque sorte un professionnel de la BD, de par l’énergie que je dépense à comprendre, étudier, apprécier et faire connaître cette forme d’art! Ça, ça a été tout un compliment pour moi (merci, Éric ;-) .
Bien sûr, ce bonheur implique aussi quelques angoisses personnelles. Est-ce vraiment utile? Perdrai-je mon temps? Évidemment, ces questions sont futiles, puisque je faisais déjà, de toute façon, ce genre de travail personnel auparavant, pour mon propre compte, et que je le ferais sans doute encore si le Pigeonographe disparaissait (NON!!!!)! En le partageant sur le Net, peut-être ne toucherai-je que deux ou trois personnes par mois, ou même par année? Et bien tant mieux pour elles! Si ce n’est que pour elles, je serai très heureux d’avoir pu les influencer, les encourager à choisir tel ou tel titre, à plonger dans le bel univers de la BD.
J’ai aussi des angoisses d’un autre ordre : quand je songe que j’ai dans ma collection plus de 1000 titres qui ne sont pas encore lus, ça signifie que j’en aurai pour plus de 4000 heures de travail… 166 jours (re-outch!!!!!), devant l’ordinateur non-stop, au cours desquels je ne pourrai pas lire d’autres BD!!?! Quand trouverai-je le temps de me taper les tonnes de nouveautés qui sortent à pleines portes à tous les mois?!? Ce cercle vicieux m’effraie passablement, c’est pourquoi je dois essayer d’y penser le moins possible. De toute façon, il a du bon : il me permet de ralentir un peu mon rythme d’acquisition. Après tout, je ne pourrai pas déménager à tous les ans dans une maison plus grande parce que je n’aurai plus assez de place pour tous mes albums!
Mais j’ai l’air de me plaindre, et je ne voudrais pas que vous ayez une opinion négative de moi, surtout pas en ce jour d’anniversaire! Passons donc aux choses sérieuses : les remerciements!
Comment ne pas commencer par remercier mes bons amis Marc et Venise, les maîtres d’œuvres de cette si belle aventure? Je leur suis infiniment reconnaissant d’avoir bien voulu me faire une petite place sur leur site professionnel pour que je puisse y exprimer ma passion. Sans eux, je continuerais sans doute à lire et critiquer mes BD… mais dans des textes connus de moi seul qui dormiraient, comme tant d’autres, au fin fond du disque dur de mon ordi! Merci aussi à Maxime, notre génialissime webmestre, pour tout son dévouement et ses infinies compétences qui rendent ce site toujours plus convivial et pratique.
Grand merci à mes quelques habitués. Les discrets, que je sens présents à travers les branches, même s’ils ne me laissent pas vraiment de commentaire : la dynamique Danielle M., de son Estrie profonde; Éric, le bédéphile chevronné de la librairie Imagine; mon grand ami Alain M.; Marc L., un copain d’enfance retrouvé avec grand plaisir tout récemment; Katy et Éric, de leur lointaine Abitibi; Luc L. qui, tout récemment, s’est mis à la lecture de quelques critiques; et, bien sûr, le grand Marsi, qui me néglige un peu trop depuis quelques temps mais qui m’a bien aidé à pousser plus loin ma réflexion à chacun de ses commentaires…
Merci à d’autres, probablement, mais si discrets que je ne les connais pas encore. À vous tous, merci de votre support, et n’hésitez plus à me laisser un petit commentaire, ne serait-ce que pour dire : «Coucou, je viens de te lire!». Vous ne pouvez pas savoir à quel point un écho de votre part remplirait mes journées de bonheur : c’est qu’on est pas mal seul quand on écrit devant notre ordi et qu’on lance nos textes dans la grande toile!
Finalement, un merci tout particulier à mes trois commentateurs les plus assidus, ceux qui, étant blogueurs eux-mêmes, saisissent peut-être plus l’impact qu’un petit feed-back peut causer, et j’ai nommé Venise (encore elle!), Kikine et Arsenul.
À toute «seigneuresse», tout honneur! Venise, tu as été la première à réagir à mes critiques, et ça a toujours été avec beaucoup d’excitation et de plaisir que je te lisais et te répondais. Je suis toujours ravi quand je réalise que tu commences à t’intéresser à une série grâce à l’un de mes billets, comme ça a été le cas pour Mamette ou Ben. De toi, j’ai appris l’importance du respect de son lectorat, et je me ferai toujours un devoir, comme tu le fais toi-même, sur le Passe Mot et sur le Pigeonographe, de toujours répondre personnellement à ceux qui m’écrivent. D’ailleurs, c’est très certainement grâce à toi que j’ai fait la connaissance de mes deux premiers «amis virtuels», à qui je veux maintenant dire un petit mot.
Kikine, tu as été la première «vraie personne extérieure» à commenter l’une de mes critiques. Oui, Venise le faisait assez souvent, mais comme le Pigeonographe est un peu son bébé, elle le faisait bien évidemment aussi pour veiller sur la santé du projet. Toi, ce n’est que par pur altruisme que tu as répliqué à ma critique de l’album En plein dans le mythe, en août 2009. C’était ma 40e critique : tu m’y vouvoyais… et tu n’avais pas encore ton pseudo, à l’époque, très chère Carine!! Puis tu as continué à me lire, et à m’écrire très régulièrement. Je me souviens encore des premières fois où je voyais ton nom «apparaître» sur mon écran, quand je m’écriais, tout excité : «Ma première lectrice assidue m’écrit encore!!» Je t’en suis très reconnaissant, et j’ai été très heureux de faire ta connaissance, lors du rendez-vous surprise organisé à la librairie Monette par… Venise, qui d’autre!!?! Merci d’être là et de m’encourager par ta simple joie de vivre! Sache que je suis très heureux d’avoir pu te faire découvrir certaines séries comme Mamette, Monster allergy, le Blogustin d’Augustin, la Quête du Graal, Pico Bogue ou Ernest & Rebecca.
Dans ton cas, Arsenul, je suis très heureux d’avoir pu croiser la route (informatique) d’un passionné comme moi qui fait le même boulot que moi! Notre rencontre est assez récente (février dernier, il y a à peine quatre mois, pour ma 79e critique, celle de la série Hot dog), mais ma découverte de ton blogue, de tes œuvres et de certains pans de ta vie me donnent l’impression de te connaître depuis bien plus longtemps (en passant, j’espère que les jumeaux vont bien?!). Tes commentaires très justes et ta grande expertise en séries plus adultes ou en albums plus alternatifs me permettent de me tenir au courant de certains aspects de la BD que je connais moins, et je l’apprécie grandement. Au plaisir de te rencontrer sous peu, dans ta Gaspésie lointaine!
Voilà. C’est ainsi que je conclurai cette quatrième chronique. Dans les mois à venir, mon but pour la Lucarne à Luneau est de faire en sorte que chacune des lettres de l’alphabet de mes archives ait quatre séries répertoriées, dont au moins une avec plus d’un album. Ça devrait se faire d’ici peu (le A, le E et le M respectent déjà ces conditions, le B et le O les respecteront dans moins d’une semaine…). De plus, si j’ai des souhaits à formuler pour la prochaine année, c’est :
-que notre lectorat s’élargisse. Je dirais que le Pigeonographe doit recevoir la visite d’environ 12 personnes par jour en moyenne, dont plus de la moitié qui y reste moins de dix secondes, malheureusement!! Ça ne fait donc que cinq ou six personnes qui s’y présentent vraiment… mais si on compte que j’y vais tous les jours, et que Venise et Marc aussi, je présume, ça ne fait plus que deux ou trois habitués… Par contre, je suis toujours amusé, à chaque jour, de voir que ces lecteurs – ou ceux qui tombent par hasard sur le site – proviennent du Québec, fort majoritairement, mais aussi de l’Ontario, de la Colombie britannique, du Nouveau-Brunswick, des états de Washington, de l’Illinois, de New York, de France – souvent – et de Belgique… mais aussi, parfois, du Maroc, de la Russie ou de l’Australie!! Vive le web!
-que chacun pense à me faire un petit coucou… au moins une fois dans l’année… Pourquoi pas aujourd’hui, pour me souhaiter un bon anniversaire? Sivouplait, sivouplait, sivouplait!!!
-que chacun de vous découvriez (ou redécouvriez!) au moins deux ou trois séries qui vous plaisent, par le biais de la Lucarne ou non!! Si tel est le cas, n’hésitez pas à m’en faire part!
- et, oserai-je le dire, que notre brave Marsi trouve un peu de temps, dans son enfer de productivité, pour déposer quelques œuvres, disons au moins une par mois, pour nous titiller les yeux de ses merveilles et assurer une certaine rotation dans son coin du site.
Bon été à vous tous, bonne lecture et bonnes découvertes! Moi, j’ai quelques (1000!) BD qui m’attendent à côté de mon fauteuil de lecture, dans ma bédéthèque toute neuve!!
À plus,
Pierre-Greg, dit
PG Luneau
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