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#01- l'Affaire Van Rotten
#01- L'AFFAIRE VAN ROTTEN
Scénariste(s) : Serge LE TENDRE, Pascale REY
Dessinateur(s) : Joseph Griesmar dit BÉHÉ, Jean-Pierre DANARD, François PIERRE
Éditions : Dargaud
Collection : X
Série : Pour l'amour de l'art
Année : 1991     Nb. pages : 60
Style(s) narratif(s) : Récits complets
Genre(s) : Aventure policière
Appréciation : 4.5 / 6
Des crimes pour l'art plus que l'art du crime!
Écrit le samedi 30 mai 2020 par PG Luneau

Tomes lus : ##01- l'Affaire Van Rotten (Dess. : Joseph Griesmar dit BÉHÉ)

            #02- les Anneaux de Babel (Dess. : Jean-Pierre DANARD & François PIERRE, 1994)

            #03- la Comédie royale (Dess. : Jean-Pierre DANARD & François PIERRE, 1995)

            #04- les Convoyeurs (Dess. : Jean-Pierre DANARD & François PIERRE, 1997)

 

Récemment, j'ai écouté en rafale les 2 premières saisons de la série policière française l'Art du crime. On y suit un inspecteur de police du département spécialisé dans les crimes en lien avec les arts (faussaires, vols dans les musées, trafics d'œuvres, etc.) à qui on a jumelé une experte en histoire de l'art un peu particulière... J'ai adoré cette série! D'abord parce que ça fait du bien de voir des comédiens autres qu'Éric Bruneau, Julie LeBreton ou les sempiternels Américains qui peuplent nos écrans. Mais surtout parce que j'ai trouvé original le jumelage entre les Beaux-Arts et le genre policier. La table était mise pour que je me décide enfin à lire une vieille série qui traînait dans ma collection depuis des lustres : Pour l'amour de l'art, qui reprend sensiblement la même thématique de base, à quelques exceptions près!

Cette série de 4 tomes, datant des années 90, nous présente 4 aventures complètes, toutes bien ficelées par un scénariste aguerri : Serge Le Tendre en personne, auteur de la mythique Quête de l'oiseau du temps. Pour cette série-ci, le brillant scénariste a choisi de jumeler deux jeunes passionnés d'histoire de l'art que tout oppose diamétralement! D'un côté, Anthéa de Saillange, jeune bourgeoise un peu snob, fille à papa promise au beau (et riche) Clément Beauregard. De l'autre, Grégoire Chardonnet, tombeur invétéré à la belle gueule toujours à demi rasée, préférant picoler et faire la fête plutôt que de prendre quoi que ce soit au sérieux. C'est à se demander ce qui a bien pu le pousser à suivre ce court d'histoire de l'art dans lequel il fera la connaissance de la belle Anthéa!

Le premier tome (l'Affaire Van Rotten) forcera ces deux jeunes gens à travailler ensemble pour un devoir d'analyse sur le triptyque d'un peintre flamand qu'on croyait brûlé depuis longtemps dans un incendie (le triptyque, pas le Flamand!! ;^). Ce chef d'œuvre du XVIIe siècle vient tout juste d'être retrouvé chez un important collectionneur, lors de son décès... Malheureusement, au hasard de leurs recherches, nos deux mal assortis mettront les doigts dans un engrenage auquel ils ne s'attendaient pas... au risque de leur vie! N'est pas James Bond qui veut! ;^)

Dans le tome suivant, on retrouve Grégoire en Espagne, bossant sur un site archéologique! Il invite Anthéa à passer quelques jours dans les environs... sans savoir qu'il allait y faire une découverte cruciale : les anneaux de Babel, un important artefact forgé par St-Priscilien, dans les années 380! Ce controversé homme d'Église de l'Antiquité prônait déjà la tolérance religieuse et souhaitait ardemment que Chrétiens, Juifs et Musulmans trouvent des terrains d'entente... Mais ça ne fait pas l'affaire d'un groupuscule de catholiques radicaux d'Extrême droite qui souhaite tout faire pour détruire ce bijou et ce qu'il symbolise, quitte à tuer, aussi peu chrétien cela puisse-t-il être! ;^)

Puis, c'est à Paris qu'on retrouve nos deux amis dans le 3e tome, alors qu'ils travaillent à la Comédie royale, là où l'oncle d'Anthéa a été engagé comme metteur en scène. Cette nouvelle aventure est bien différente des trois autres. D'abord, elle concerne un art vivant plutôt que les Beaux-Arts ; puis, elle est dans un registre beaucoup moins rocambolesque : on est plus dans le drame psychologique que dans l'aventure à la Indiana Jones! Alors qu'une série de malheurs s'abat sur la production en cours, Grégoire et Anthéa tenteront de comprendre qui a intérêt à ce que le spectacle n'ait pas lieu et pourquoi...

Pour terminer, dans les Convoyeurs, les deux amis (dévulgâchage : devenus tourtereaux!!! Je suis sûr que vous ne vous y attendiez pas!! ;^D) s'envolent pour l'Amérique, question d'aider un mystérieux collectionneur, croisé dans un bar, à ramener à New York un masque d'or sud-américain... Une petite balade d'agrément qui tournera vite au cauchemar, pour nos deux héros... Curieusement, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement entre ce dernier récit et celui de Benjamin et Benjamine que j'ai lu tout récemment... prémices fort similaires, mais présentées dans un tout autre style, et un tout autre registre! ;^)

Si les quatre aventures m'ont bien diverti, disons que j'ai trouvé que le troisième détonnait un peu des autres. Il m'a un peu moins accroché, malgré le fait qu'il aborde un de mes thèmes de prédilection (le théâtre!). Sur le plan graphique, la série avait débuté sous les traits de Béhé, mais on a passé les pinceaux à Pierre et Danard dès le tome #2... Quelle bonne idée! Le dessin de Béhé était vraiment décevant, trop sec, trop nerveux, et rarement ressemblant! Quand même les personnages principaux sont à peine reconnaissables d'une vignette à l'autre, il y a un problème! Heureusement, Pierre et Danard sont beaucoup plus solides... mais l'ensemble date quand même de plus de 25 ans, et il reste que ça a un peu mal vieilli, graphiquement parlant!

Chose certaine, le mariage entre genre policier et œuvres d'art, ça marche! Ces dernières ajoutent une touche de glamour et de culture à un genre trop souvent sombre et interlope... ce qui contribue à me le faire apprécier encore plus! Bravo, monsieur Le Tendre!

Pour tous les amoureux d'arts, d'action ou de duos joyeusement atypiques à la Clair de lune (vous vous souvenez? La série-télé avec le tout mince Bruce Willis et la belle Cybill Shepherd?). À partir de 16 ans.

 

Mes bémols :

 

  • le dessin. D'abord, celui de Béhé, dans le tome #1, est carrément moche... contrairement à ce qu'annonce la couverture (qui, malgré la pose un peu trop théâtrale à mon goût, en jette!). Je le mentionnais plus haut, ses personnages ne sont pas maîtrisés... et leurs proportions sont parfois boiteuses! Les yeux sont souvent trop étirés, ce qui donne un air asiatique à tout le monde et, de manière générale, ses traits sont trop hachurés à mon goût. Si vous ne me croyez pas, allez jeter un coup d'œil aux p.23 (4e vignette) ou 43 (1re vignette, «fièrement» reprise pour illustrer la page de titre!??). En ce sens, le changement de dessinateurs à partir du tome #2 a été salutaire! En effet, messieurs Danard et Pierre ont un style qui, sans être transcendant (je n'aime pas trop leur façon de dessiner les lèvres inférieures de tous leurs personnages: elles semblent toutes gercées!?), est bien plus net et précis. Il leur arrive même, parfois d'être stylisé: remarquez les mignonnes clochettes qui tournent autour de la tête de Greg, dans le bas de la p.40 du tome #3! ;^)

 

  • la fadeur des couleurs... C'est là qu'on constate le plus que cette série date un peu! Pourquoi s'acharnait-on à choisir des couleurs si ternes, dans les années 90? En ce sens, les couleurs me font penser aux premiers tomes originaux de la (néanmoins excellente!) Quête de l'oiseau du temps (de Le Tendre, justement): tout y est beige, taupe, gris, bleu gris, bourgogne pâlot, pastel estompé... Bref, ça manque vivement de punch, tout ça, malgré les fauves des tableaux du premier tome!

 

  • une coquille graphique! Dans le tome #1, le dénommé Max glisse clairement son carnet dans le pan gauche de son manteau (p.27)... alors que Grégoire glisse sa main du côté droit pour lui subtiliser (p.29)... et y parvient!!?:^0 Autre curiosité, relevée par le site Placard à B.D. : la distance parcourue par Carlos pour rattraper Manuel, à la p.22 du tome #2. C'est comme si le pourchassé avait attendu 30 secondes avant de refermer sa portière, question d'être sûr d'être rattrapé!? C'est absurdement ridicule! Précisons, tant qu'à y être, que l'enchaînement des vignettes du haut de la page suivante est assez bancal, lui aussi!:^S

 

  • certaines incohérences dans la psychologie de la belle Anthéa. Dans le 1er tome, disons qu'elle s'adapte peut-être un peu trop facilement à la vie d'aventure qui s'offre à elle! Elle ne réagit à peu près pas quand elle apprend que son partenaire vient de commettre un meurtre, et se remet de son deuil, en fin d'album, avec une rapidité assez improbable... Une évolution un peu plus graduelle et progressive m'aurait paru plus crédible.

 

  • certaines situations un peu trop arrangées avec le gars des vues... Je ne citerai que le saut de plus de 3 mètres de Loïc, le gardien de parking (t. #3, p.41) et le petit aéroport où la zone d'embarquement communique aussi facilement avec l'extérieur (t. #4, p.28-29)! Ce n'est pas réaliste pour deux sous!:^(

 

  • la calligraphie du texte. Elle est parfois si fine qu'à plusieurs reprises, certains mots en deviennent illisibles, à cause de l'impression! Un peu dans le même ordre d'idée, je n'ai pas trop apprécié la présence d'un astérisque dans le texte... sans l'explication qui aurait dû venir avec (t. #2 p.59)! Pourtant, la case est justement plus courte, pour laisser l'espace nécessaire à un petit texte explicatif... qu'on ne lira manifestement jamais!:^S

 

  • un manque de suivi entre les 3 premiers tomes. Au début du tome #2, on ne nous explique jamais comment il se fait que Grégoire se retrouve à travailler sur un chantier archéologique en Espagne... En soit, ce n'est pas très grave... Puis, quand il accueille Anthéa à l'aéroport, on n'a aucune idée de comment leur relation a évoluée depuis la fin de leur première aventure. Pas un mot là-dessus non plus. Puis, le tome #3 débute alors que le duo (des Suisses de Genève, je ne l'ai peut-être pas encore précisé!) travaille à Paris, dans un petit théâtre professionnel... Quid? Oui, Anthéa est la nièce du metteur en scène... On peut donc supposer qu'il l'a appelée à l'aide, qu'il lui a offert un boulot... mais, ce sera temporaire? C'est la nouvelle carrière de la jolie bourgeoise? Et Greg, pourquoi se retrouve-t-il là? Les fouilles archéologiques de Salamanque sont terminées? Pas un mot là-dessus non plus... Ça fait un peu brouillon, tout çà. Heureusement, le scénariste se reprend par la suite, en faisant un genre de pont entre la fin du tome #3 et le début du tome #4, pont que j'aurais sentir entre les autres albums.

 

  • l'espèce de vision mythiquement clichée de l'Amérique, dans le tome #4. Pourquoi ce 4e récit est-il beaucoup plus axé sur le sexe et la violence? Pourquoi tant de nudité? Tant de sang qui coule à flot? Mais parce qu'on est en Amérique, voyons! Plus de subtilité aurait été appréciée...

 

 

Les plus grandes forces de cette BD :

 

  • le duo de protagonistes. Grégoire (quel superbe prénom! ;^), l'indécrottable charmeur aux allures de badboy toujours désinvolte, champion pickpocket (!?) et clown de service vs Anthéa, la snobinarde nantie un brin coincée et téteuse de prof! Oui, ils font un peu clichés... mais, que voulez-vous: c'est une dynamique qui fonctionne!! On l'a vu dans plein de séries-télé, dans plein de films hollywoodiens (comme À la poursuite du Diamant vert, avec Mickael Douglas et Kathleen Turner...), et, toujours, c'est un chouette divertissement! Peut-être le fait qu'ils soient tous deux Suisses, de Genève, plutôt que Français ou Belges, a contribué au fait que je m'y sois autant attaché... J'ai bien aimé découvrir cette ville, d'ailleurs, dans le premier tome! ;^)

 

  • des intrigues efficaces, juste assez complexes, et bien amenées. Véritablement, Le Tendre semble avoir le chic pour pister intelligemment ses lecteurs, de manière à ce qu'on démêle peu à peu les écheveaux, un peu au rythme des deux héros. Tout est toujours bien ficelé, et j'ai adoré me sentir intelligent en amalgamant les indices disséminés tout du long des récits et en anticipant certaines révélations (comme le punch final du tome #2). Le tout non sans petites touches d'humour, souvent amenées par Grégoire, bien sûr!

 

  • la longueur des récits. Chacun des tomes fait 60 pages. Peut-être que la notoriété de Le Tendre l'a aidé à imposer aux éditeurs un format un peu hors norme? Chose certaine, il sait bien les exploiter, ces pages! C'est un vieux routier qui sait comment raconter!... ;^)

 

 

 


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@ Marsi et Danielle : C'est chouette : c'est rendu que mes lecteurs se répondent entre eux!! Je n'ai plus à m'en soucier! Qu'est-ce que vous êtes autonomes!! ;^D
Rédigé par pgluneau le dimanche 21 juin 2020 à 10:02


Le triptyque autour duquel se brode l’intrigue est attribué à un peintre fictif du nom de Van Rotten. Je n’ai pas retrouvé la représentation exacte du panneau central ni de la femme de la couverture, mais la composition esthétique pastiche assurément Rubens. D’ailleurs, les jambes de la supposée tisseuse en page 12, est en fait la copie numérisée du tableau Vénus et Adonis de Rubens (auquel on a attribué plus de hardiesse en déplaçant la main sur la cuisse…)
Rédigé par Danielle le mardi 16 juin 2020 à 9:23


Je dois avouer que la page couverture du premier tome m'a tout de suite amusé. J'aime particulièrement le fait du double niveau. Le fusil qui pointe un personnage peint qui a peur d'autre chose de toute évidence. J'ai cherché car il me semblait bien avoir déjà vu cette femme et cette pose/attitude dans une oeuvre. Je n'ai pas trouvé mais, en contre partie, je remarque qu'il s'agit d'une mise en scène assez souvent utilisée chez Rubens, notamment dans L'Enlèvement des Sabines. Est-ce de Rubens dont il s'agit dans l'histoire ?
Rédigé par Marsi le lundi 15 juin 2020 à 13:53


@ Danielle : C'est vrai que le triptyque du premier tome détonne du reste du dessin. On le constate même sur la couverture! On dirait qu'il a été inséré à l'infographie, ou quelque chose du genre?!
Rédigé par pgluneau le dimanche 14 juin 2020 à 10:38


Le rendu du triptyque flamand dans le premier tome est étonnamment bien réalisé comparativement à la qualité du dessin du reste de l'album. Greg se ramasse souvent avec une tronche qui n'a rien de séduisant alors qu'il se doit d'être irrésistible. Contrairement à toi, toutefois, j'ai bien aimé la couverture du 1 parce que j'avais l'impression que la femme de la peinture réagissait de frayeur face à l'arme à feu. Je suis par ailleurs d'accord avec toi, en ce qui a trait aux intrigues qui sont suffisamment étoffées pour soutenir l'intérêt.
Rédigé par Danielle le samedi 13 juin 2020 à 9:56


@ Anne des Ocreries : Mais laisse-toi tenter, ma chère : tu trouveras ça fort agréable, j'en suis sûr! ;^)
Rédigé par pgluneau le dimanche 31 mai 2020 à 22:02


ça fait envie !
Rédigé par anne des ocreries le samedi 30 mai 2020 à 18:30


@ Arsenul : Je comprends ton point de vue : j'ai aussi, je te le rappelle, 2687 titres en attente de lecture (sans parler ceux que j'aimerais relire... et ceux que j'achèterai dans les prochaines semaines!! ;^)!

Mais une fois qu'on passe outre le dessin un peu vieillot et la coloration à l'avenant, ça passe très bien... J'ai même bien aimé, et j'étais content, le soir, quand je réalisais que j'allais poursuivre la lecture d'un de ces tomes! C'est mon principal indicateur pour savoir si un tome est bon ou pas, s'il mérite qu'on le lise ou non! ;^)
Rédigé par pgluneau le samedi 30 mai 2020 à 14:38


Ça ne m’intéressait pas tant que ça. Et là encore
Moins. Bon billet. Je te trouve même courageux de t’attaquer à de tels monuments. J’ai l’impression qu’il y a tant de bons livres que je ne veux pas perdre de
Temps avec les moyennes.
Rédigé par Arsenul le samedi 30 mai 2020 à 12:09




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