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#01- Fruits basket #1
#01- FRUITS BASKET #1
Scénariste(s) : Natsuki TAKAYA
Dessinateur(s) : Natsuki TAKAYA
Éditions : Delcourt
Collection : Akata
Série : Fruits basket
Année : 1998     Nb. pages : 224
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre (1 à 4 / 23) (Manga)
Genre(s) : Fantastique humoristique, Humour grivois, Quotidien, Drame familial
Appréciation : 3.5 / 6
le Récit-IKÉA d'une Cendrillon moderne (??!)
Écrit le jeudi 24 juillet 2014 par PG Luneau

Tomes lus : #01 – Fruits basket #1 (1998, 224 p., 3/6)

            #02 – Fruits basket #2           (1998, 192 p., 3,5 /6)

            #03 – Fruits basket #3           (1999, 192 p., 3,5 /6)

            #04 – Fruits basket #4           (1999, 224 p., 3 /6)

 

Depuis quelques mois, soit depuis le décès de sa mère, Tohru est orpheline et vit sous une tente, sur un terrain abandonné… Mais voilà que des membres de la famille Soma, à qui appartient le terrain en question, découvrent sa présence. Plutôt que de la chasser, les jeunes hommes décident de l’inviter chez eux, malgré la menace tacite que cette jeune ingénue, naïve et innocente, représente pour eux… C’est que presque tous les membres de cette famille vivent sous le joug d’une malédiction qui risque à tout moment de les transformer en animal, selon leur signe de l’astrologie asiatiquer!!?

Comment la jolie Tohru réagira-t-elle en découvrant le secret de ces trois gaillards? Et comment parviendra-t-elle à devenir partie intégrante de cette maisonnée bien particulière, où elle se plait tant?? C’est ce que vous apprendrez en vous embarquant dans Fruits basket. Je dis bien en vous embarquant, car il est important de réaliser que la série fait 23 tomes dans son ensemble!?! :^S 23 tomes qui, il n’y a pas à dire, vous feront entrer de plein fouet dans le manga de type shôjo, c’est-à-dire ces récits pour jeunes adolescentes en mal de romantisme et de cutytude!! ;^) Pour ma part, la seule incartade que j’ai faite dans cet univers, c’est avec Yotsuba, que j’ai déjà commenté ici même… mais il s’agissait là d’un shôjo qui misait essentiellement sur le caractère trop mignon de sa jeune héroïne, et les histoires de cœur y étaient totalement absentes. Ici, avec cette série à succès, je suis servi à fond… et je ne comprends pas trop! ;^S

Évidemment, vous pourrez argumenter que je suis à cent lieues du public-cible… et vous auriez parfaitement raison!! Pourtant, je l’étais tout autant pour Cath et son chat, Studio danse, la Rose écarlate, Joséphine ou même la trognonne petite Yotsuba citée plus haut… et j’ai beaucoup appréciées toutes ces séries!!?? Ici, ça a été beaucoup plus laborieux!

J’ai eu toutes les misères du monde à m’adapter au «style narratif» de madame Takaya. D’abord, parce que ses phylactères sont majoritairement sans appendice… Donc, pas moyen de savoir avec exactitude a) s’il s’agit d’une parole ou d’une pensée profonde et b) à qui doit-on attribuer cette parole/pensée!!? Toutes ces embrouillaminis nous forcent à une gymnastique intellectuelle de déduction et d’inférence qui, ma foi, ferait un très bon exercice scolaire, au début du secondaire : «Reconstruisons le sens de ce récit-IKÉA à l’aide des indices dont nous disposons!!» Puis, il y a une foule de petits détails qui m’ont déplu : le rythme trop lent, le «prétendu» humour (plus souvent ridicule qu’autre chose), les scènes d’action incompréhensibles (encore ici, il nous faut déduire ce que l’auteure refuse de nous montrer selon les commentaires des protagonistes qui assistent aux scènes qui nous sont cachées!!).

Pourtant, le fil rouge qui tient le tout, la trame de fond, est originale en diable et pleine de potentiel!! Mais dieux que ce que l’auteure a le tour pour enrober le tout de péripéties anodines et inintéressantes!!??! Puis, il y a les tonnes de textes écrits en caractères microscopiques (que même ma loupe n’arrivait pas toujours à décoder!!), l’intérêt immodéré et omniprésent des Japonais pour l’androgynéité, le travestisme, l’ambiguïté sexuelle, la pédérastie et le kinky… Plus tous les «mots de l’auteure» où madame Takaya vient nous faire l’éloge de ses jeux vidéo préférés… Bref, je détaillerai tout cela plus bas (et bien plus encore!!) pour ceux que ça intéresse… Mais pour les autres, sachez simplement que Fruits basket me semble une série très moyenne, dont je n’arrive pas à m’expliquer l’immense succès! Non pas qu’il n’y ait rien de bon (bien au contraire, le dessin est superbe et l’héroïne éminemment sympathique!!), mais j’ose espérer que certains autres shôjos offrent des scénarii plus consistants…

Pour nos jeunes adolescentes de 14 à 16 ans, que le «olé olé japonais» n’impressionne pas!

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • la maquette des couvertures. Elle est épurée, simple, peut-être même à la limite du simplisme… Mais chaque album nous présente un des personnages principaux avec, au verso, l’animal-totem ou un symbole qui le représente bien. C’est sympathique.

 

  • le dessin, parfaitement maîtrisé… Bien qu’il faille aimer les mentons et les nez pointus, ainsi que les yeux de biche trois fois trop grands!! ;^) Et que la plupart des personnages deviennent très vite confondants : dès qu’il y a deux gars aux cheveux foncés ou deux filles aux longs cheveux pâles, ça devient immanquablement un grand défi de les distinguer!

 

  • la thématique du fil conducteur. L’idée d’exploiter le thème du zodiaque asiatique, que j’adore, sous l’angle d’une malédiction est génialement intéressante et pleine de potentiel! Le mystère est bien entretenu… Il est juste dommage que l’auteure l’ait enrobé de tant de péripéties secondaires aussi banales qu’insipides (des marathons, une entrée des classes, du jardinage, une joute de badminton…)!

 

  • plusieurs personnages très forts. À tout seigneur, tout honneur : commençons par l’héroïne principale! Surdouée en tâche ménagère, Tohru est une petite Cendrillon des plus sympathiques. Sa naïveté et son optimisme crasse pourraient lui donner un côté mièvre et pathétique, mais ils semblent si sincères qu’ils finissent par la rendre attachante et même touchante, à de nombreuses occasions. Grâce aux sages conseils que sa mère lui a prodigués avant de mourir, Tohru est l’incarnation même de la reconnaissance! Ensuite, la plupart des membres de la famille Soma a un petit quelque chose de mystérieux qui leur donne de l’intérêt. D’autant plus que leur introduction dans la série est souvent mise en scène de manière à cultiver ce mystère : Shiguré semble «comprendre» les hurlements des loups, et on nous laisse sous-entendre qu’il entretient d’étranges relations avec certains de ses cousins; Yuki commande à une armée de rats!; l’énergique Momiji est toujours en train de parler allemand et sa relation avec sa mère se révèle plutôt de l’ordre du tragique! ; Hatori est coincé avec son devoir, ingrat, d’effacer les mémoires, même de ses proches, même de l’élue de son cœur... ; et Akiro, le malicieux grand patron, celui qui fait trembler tous les autres, reste toujours dans l’ombre!! Finalement, même les petites copines de Tohru, Arisa et Saki, sont intéressantes, la première de par sa mystérieuse sensibilité aux ondes qui l’entourent, et l’autre avec ses airs de dure, qui vénérait feue la mère de Tohru. Non, vraiment, la composition de tous ces personnages est véritablement la plus grande force de madame Takaya!!! ;^)

 

  • l’utilisation de très intéressants tramés : fleuris, alvéolés, chamoirés, etc… Ils sont très variés et très différents de ceux qu’on voit généralement en BD. Il est dommage, toutefois, que la dessinatrice s’en serve dans certains contextes plus ou moins pertinents, comme pour le pelage de Shiguré (quand il est sous sa forme canine!) et, surtout, pour tous ses grands yeux de biche : toutes ces centaines de micro-alvéoles leur donnent des allures de yeux de monstre tout à fait grotesques : the Fly, sors de ces corps!! ;^)

 

  • quelques belles pensées, auxquelles j’ai pris plaisir à réfléchir. Comme à la p.126 du premier tome : «On dit qu’un cauchemar peut se transformer en rêve de bon augure quand on en parle à quelqu’un d’autre.»… J’ai bien aimé! De même que toute l’allégorie sur le fait qu’on doit porter nos qualités collées dans notre dos puisqu’on a tant de difficulté à voir les nôtres alors qu’on reconnaît facilement celles des autres! C’est subtilement intéressant! ;^)

 

  • le supplément culturel de la fin du tome #4. Il nous brosse un intéressant portrait de certaines coutumes et des moments forts de l’année, au Japon, tant pour les fêtes religieuses que pour les croyances plus païennes. Tout y passe : le Nouvel an, la Fête des garçons, l’hommage aux ancêtres, les rites funéraires, etc. Très intéressant et étoffé (5 pleines pages, non illustrées!), j’y ai appris plein de choses!!

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • l’imprécision des phylactères. Primo, plein de textes, souvent microscopiques et illisibles, se retrouvent hors-bulle. Sont-ce des pensées intimes?? Rien n’est moins sûr! Puis, les phylactères, quand ils sont présents, sont parfois à demi-gondolés, ce qui peut laisser croire à des nuages de pensées… Surtout que la grande majorité de ces bulles n’ont pas d’appendice : bonjour les devinettes!! Un bon point, cependant : à partir d’un certain moment (dans le tome #3, je crois), l’auteure commence à placer, parfois, dans le coin de certaines bulles, une petite icône animalière, représentant la tête de l’animal-totem spécifique du garçon qui parle : un rat pour Yuki, un chat pour Kyo, etc. Cette délicatesse éclaircit beaucoup les situations… c’est juste dommage qu’elle ne soit pas systématique! ;^)

 

  • les dialogues. Dignes des propos des adolescents, qui doivent s’y reconnaître, ces échanges hachurés sont souvent constitués de phrases incomplètes, ambiguës, pas toujours cohérentes. Rajoutés aux problèmes des phylactères, ça complexifie d’autant l’exercice d’inférence et de déduction!! Youpi! ;^(

 

  • les transitions d’une scène à l’autre, souvent difficiles à suivre (elles aussi!!!?!?!?). Ainsi, dès la p.17 du premier tome, il m’a fallu plusieurs relectures avant de comprendre que Tohru et ses copines étaient rendues dans leur cour d’art ménager… Même chose à la p.26, quand on la retrouve sur son lieu de travail, où à la p.94, quand Kyo décide de sauter par la fenêtre. Ces enchaînements d’un lieu à l’autre sont difficiles à suivre car les décors sont très peu dressés! (Pourquoi s’y mettre??!! Ça risquerait de permettre aux lecteurs d’y voir un peu plus clair!!??) Le passage de la p.100 à la p.101 en est un autre exemple : il m’apparaît tout à fait incohérent!!! ;^(

 

  • quelques coquilles et erreurs. Il y a le personnage d’Arisa Uotari, la petite aux pouvoirs mystiques, qui se fait appeler Uo… puis Uoh (à la p. 25 du tome #1). Puis ce terme de balle, appliqué au badminton (p.59 du 4e tome)… et le nombre #17 qui apparaît sur la page de présentation du chapitre… 23 (p.129 du tome #4) !!?!

 

  • l’inaccessibilité de la très grande majorité des scènes d’action! Toutes les batailles, les gifles, les coups de pied, les murs et les plafonds démolis, tout ça est remplacé par d’omniprésentes onomatopées géantes, entourées de nuages en lignes brisées, à la manière des PIF! BANG! POUF! de la télésérie Batman, quand nous étions jeunes!!! ;^) Le problème, c’est que ces «masques» apparaissent avant même l’initiation des mouvements des protagonistes! Résultat : on n’arrive jamais à savoir qui a fait quoi, ni à qui!! Encore ici, on ne doit se fier qu’à l’observation, la devinette et la déduction pour reconstruire l’action, tel un meuble à assembler… dont on aurait perdu le plan!! ;^)

 

  • les divers mots de l’auteure. Ceux qui portent sur les personnages, le récit ou son processus de création passent bien, malgré qu’ils soient rédigés sur un ton pseudo-adolescent très agaçant : que voulez-vous, ça a dû plaire au public visé!!... Mais tous ceux (et ils sont nombreux!!) où madame Takaya nous parle de ses jeux vidéo préférés sont d’une incroyable insipidité : qui peut bien se soucier du pointage qu’elle a obtenu au Final Fantasy III ou du pseudo qu’elle a choisi d’utiliser en se lançant dans le Final Fantasy IV??? Surtout qu’elle en parle comme de «nouveautés», alors que la franchise en est, je crois, rendue à la version XIV?!?! Pourquoi tenir à intégrer ce genre d’informations, sujettes à devenir désuètes si rapidement?!?

 

  • le caractère orageux de la relation entre Kyo et Yuki. Dès les premières secondes, j’ai pris en grippe le personnage de Kyo qui, suite à sa «fracassante» entrée en scène, se faisait demander pour habiter dans la demeure qu’il venait de saccager!?? J’ai trouvé ça totalement surréaliste! Aussi futile et idiote qu’elle soit, la relation de conflits perpétuels entre les deux cousins, que la présence et la bienveillance de Tohru temporisera avec le temps, devient un des principaux moteurs du scénario… Malheureusement, ça tourne rapidement en rond et n’est pas très intéressant!

 

  • le prétendu humour. Dans chaque petit descriptif promotionnel, inscrit par les éditeurs sur le quatrième de couverture ou sur les rabats de la jaquette, on nous décrit la série comme étant une série «humoristique». Et l’auteure, dans ses petits commentaires, n’a de cesse de nous demander si on trouve tel ou tel élément aussi drôle qu’elle… Et ben moi, je réponds très fort : «NON!!!» Car, l’humour, je l’ai cherché longtemps!! Deux cousins qui se tabassent perpétuellement, ce n’est pas ma définition de l’humour! Ni des gars qui s’habillent en fille!... En fait, je n’ai souri spontanément qu’une seule fois à la lecture des quatre premiers tomes, et c’était vers la fin du tome #3!! Pas terrible, pour une série d’«humour»!!

 

  • le rythme, très lent. «Qu’il est beau! Qu’il est mystérieux!...» Oui, je veux bien, mais les mêmes langueurs juvéniles («Oui mais il est beau!!») pourraient être présentes dans un contexte («Mais surtout mystérieux!!??») plus dynamique!! Et je ne veux pas dire par là plus de batailles-bidons (et stériles) entre le beau Kyo et le mystérieux Yuki!! On jurerait, par moment, un soap américain… en plus «beau» et plus «mystérieux»… En effet, tout comme pour ces téléséries, on a envie de sauter quelques dizaines de pages pour faire avancer le semblant d’intrigue! ;^)

 

  • les représentations animalières des personnages maudits. Avec tout le potentiel artistique de l’auteure, je trouve dommage qu’elle ait choisi de nous montrer ces bestioles à l’aide d’un graphisme caricatural minimaliste, qui ne cadre pas du tout avec son style habituel. Je commence à comprendre qu’il rentre dans les codes des mangas de parfois dessiner les personnages sous forme de mignons petits bonshommes pour enfants (surtout quand ils vivent une forte émotion comme la surprise, la colère ou la peur, avec de grosses gouttes de sueur prédominantes, par exemple!!), et madame Takaya ne s’en prive pas (elle va même jusqu’à nous dessiner des bonshommes-allumettes, à trois ou quatre reprises!!), mais dans le cas de ces animaux, c’est  carrément décevant! Son petit sanglier, par exemple, a plus l’air d’un cochon d’inde… horriblement dessiné, de surcroit!! Ce minimaliste jure beaucoup trop avec la belle précision du reste de ses planches.

 

  • les ambiguïtés sexuelles diverses. Je sais, je sais : ça fait partie, apparemment, de la «culture» japonaise… Mais ça rend leur littérature jeunesse un peu trop délicate à classer!! D’abord, le look androgyne de tous les personnages masculins n’aide en rien à ce qu’on les différencie. Puis, il donne à certaines scènes de rapprochements amicaux des allures tendancieuses assez suggestives. Dans le cas qui nous préoccupe, le tout est renforci par la hantise qu’ont Yuki et tous ses cousins de se faire étreindre par une fille, ce qui déclenche leur métamorphose!! Je n’ai rien contre le fait de présenter des personnages homosexuels aux plus jeunes, bien au contraire, mais ici, ça reste tellement ambigu et flou que l’impression qui s’en dégage est plus malsaine que tendre ou naturelle. Seuls les sentiments de Haru à l’égard de Yuki semblent, jusqu’à présent, plus franchement gays, et ce sont ceux qui m’ont le plus touché… mais rien n’a été confirmé encore, et ce ne sera peut-être que de l’esbroufe!? Ensuite, madame Takaya attife la moitié de ses personnages masculins de vêtements féminins!?!? Va pour Yuki, qui ne s’y colle qu’une fois, dans un contexte particulier (comme mascotte d’un kiosque, pour vendre des pâtés de riz – j’aurais déjà préféré que ce soit pour traiter d’un sujet plus sérieux, comme le bullying, ou pour souligner un éventuel malaise que ce personnage pourrait avoir de ressembler à une fille, ça m’aurait paru plus justifié que le puéril «J’avais envie de faire ça … pour rire!» servi par l’auteure en guise d’explication!!). Mais pourquoi Momiji porte-t-il toujours des vêtements qui lui donnent des airs de fillette?? Résumons donc : androgynie, travestisme… Jusqu’à présent, pas de quoi fouetter un chat!… Passons alors aux troublantes petites remarques pédérastiques de Shiguré, d’abord subtiles, puis carrément assumées (dans le tome #4), alors qu’il s’émoustille, sans pudeur aucune, à l’idée de voir les jeunes nymphettes  du lycée… malgré son début vingtaine!?!? Très douteux, tout ça, à mon sens!! C’est sans doute pour lui que Takaya a dessiné, en «couverture» du chapitre 23, deux jeunes coquines vêtues de costume de soubrette, se tenant la main?!?! L’auteure pousse même la note jusqu’à faire d’Ayamé, un autre cousin Soma, un propriétaire de boutique d’uniformes affriolants pour vendre, et je cite, «du fantasme aux hommes» (p.106 du 4e tome)!!?? QUOI??? Moi qui croyais que cette série pouvait être lue dès 10 ans, je me vois dans l’obligation de grimper de quatre ou cinq ans l’âge minimum requis, et d’y rajouter «pour lectrices averties»!! Après tout ça, serez-vous surpris d’apprendre l’existence d’un passage où l’on mentionne qu’un groupe de jeunes adolescents a fait une escapade dans le Red Light d’une grande ville, lors d’une sortie scolaire, et qu’un des cousins Soma a défendu à hauts cris leur droit à l’exploration de leur sexualité??! Moi, ce passage, sorti de nulle part, m’a amèrement déçu, car il est totalement inutile et déplacé, n’ajoutant absolument rien au récit. Il s’apparente plutôt à un stunt publicitaire, visant à mousser le battage médiatique autour de la série… C’est très décevant, d’autant plus que le tout arrive après deux ou trois tomes somme toute assez discrets sur la chose : on croit donc pouvoir présenter la série à un jeune public, et ce n’est qu’une fois rendu au quatrième tome qu’on réalise que la série n’est finalement pas approprié pour eux!! C’est vraiment poche de devoir interdire une œuvre entamée! Ai-je dit à quel point je suis déçu??

 

 

 


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@ Yanneck : Moi qui espérais tellement avoir l'avis d'un pro comme toi!! Allez!! Un petit effort!! ;^)
D'autant plus que tu sembles si peu occupé, par les temps qui courent!! ;^)
(Ne dis pas le contraire : Tu as même le temps de flâner sur la plage en traçant des mandalas avec fiston!)
Rédigé par PG Luneau le jeudi 24 juillet 2014 à 16:43


@ Anne des Ocreries : Tu as certainement raison pour les cosplays, de même que pour la tranche d'âge... C'est d'ailleurs fort probablement mon erreur : je perçois ces séries pour les tout jeunes enfants!! Ton 16-20 semble avoir plus de sens... quoique je trouverais étrange de croiser une personne aussi vieille avec un tel album... M'enfin!
Pour ce qui est de l'animé, par contre, tu es un peu en retard : les 26 épisodes du dessin animé sont parus en 2001, m'apprend Wikipédia, et auraient même... gagné un prix!!!??? :^O Pauvres enfants!!
Rédigé par PG Luneau le jeudi 24 juillet 2014 à 16:40


Ok l'ami je passe mon chemin sans plus attendre. Merci ^^
Rédigé par Yaneck le jeudi 24 juillet 2014 à 15:04


ça, ça doit être prévu pour finir en "anime", et passer à la télé par paquets de douze ( épisodes). ça sent le scénar à plein nez ! Parce que, tout ce dont tu nous parle, je le " voyais" en animation, tu vois ? et là, ça passerait. J'en déduis que c'est sorti en bédé parce qu ça n'a pas encore trouvé son budget ; et c'est typiquement "manga", tout ça, en effet. ça doit servir à alimenter le cosplay, aussi. Et c'est clairement pour adultes & jeunes, là-bas : les 16-20 ans !
Je me taperai bien le tome 1, pour voir, mais pas sûre que je me cale la série entière, à moins de me faire ch*** comme un rat mort ! ^^
Rédigé par anne des ocreries le jeudi 24 juillet 2014 à 12:29




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