Du neuf dans le 9e? - Macédoine festivalière... toute en photos!!
Écrit le lundi 25 juillet 2016 par PG Luneau
De toutes les chroniques qui sont parues dans ma Lucarne jusqu'à maintenant, celle-ci sera probablement la plus éclectique... et la plus illustrée!! Je vous y parlerai (encore!!?) du Festival de BD francophone de Québec (oui, oui, celui qui s'est déroulé il y a trois mois : je ne vous en ai pas encore tout dit!!) ET du Festival de BD de Montréal (qui, lui, ne date que d'il y a un mois et demi... autant dire hier!! ;^P. Ce sera varié, fou, déroutant, enlevant (Francine Grimaldi, sors de ce corps!! ;^)
#1- Encore cette année, je suis allé assister au match spécial de la LiQIBD, la Ligue Québécoise d'Impro-BD. Et quelle belle soirée j'ai passée, encore cette année!! ;^) Comme tout match d'impro, le spectacle n'est pas toujours égal, bien sûr : certains comédiens sont plus solides que d'autres, certains thèmes plus inspirants ou certains dessinateurs plus vifs! Par exemple, Paul Bordeleau m'a semblé moins habile à dessiner «on the fly», dans le vif de l'action : il perdait de précieuses secondes... Par contre, il était le champion pour «faire exploser le 2D du dessin», pour le sortir de son cadre ou l'animer. Par exemple, il pensait à en en déchirer une partie et à la manipuler de manière à produire un genre de dessin «animé»!!
Ce mini-tournois est évidemment en dehors du cadre de la saison régulière de la ligue... et il reçoit pour l'occasion certains des bédéistes européens invités au FBDFQ. Les braves qui se prêtent au jeu se buttent parfois à des problèmes d'accent ou de vocabulaire!...
Ce qui m'a le plus impressionné, c'est la complémentarité qui s'établit entre le théâtre et le dessin! Les différentes catégories mises au point par Raymond Poirier, l'animateur, forcent bien la cohésion : ces deux arts parviennent à se nourrir l'un l'autre plus qu'à simplement s'accompagner, et ça, c'est magnifique!
Et je pourrais, comme l'an passé, me pâmer en long et en large sur le talent incommensurable de Frédéric Brunet et Nicolas Jobin, les deux fabuleux musiciens qui agrémentent chaque impro, aussi habiles au chant de gorge inuit qu'au gospel-rap-électro-pop improvisé!! Des génies!
Des huit trios qui s'affrontaient exceptionnellement, ce soir-là (tous déguisés avec beaucoup d'originalité!!), le gagnant a été celui composé de Djief au dessin et de Marie-Pierre Trudel et André Pigeon sur scène. Bravo à eux!
#2- Je voulais profiter de ce billet pour exprimer ma reconnaissance envers mes comparses chasseurs de dédicaces. J'en parle peu, mais on passe quand même des heures et des heures en file, à attendre soit l'arrivée du bédéiste, soit que notre tour arrive, et, bien évidemment, on discute entre nous et des amitiés se tissent. Nous formons une véritable communauté hyperchouette et j'ai grand plaisir à les retrouver, qui à Québec, qui à Montréal... quand ce n'est pas aux deux endroits! Aussi, je tiens à saluer tout particulièrement Steeve et Jean-Claude, mes plus proches camarades, mais aussi Simon, Charles, l'omniprésent Louis et ses chocolats, Daniel, les deux Jean, l'autre Steve (qui m'a donné une épinglette de Natacha!! ;^), Éric, Michel, Serge, Colin, Alain et nos deux rarissimes femmes, Cristelle et Daisy. Au plaisir de vous revoir bientôt, vous... et tous les autres que j'oublie!
#3- En préparant mes visites au dernier Festival de Montréal, j'ai été supercontent quand j'ai appris que l'illustrateur Daniel Sylvestre allait être présent! J'adore cet homme depuis très longtemps (avant même que je commence à enseigner, en fait!) car il a illustré des tonnes et des tonnes de livres jeunesse, tant des albums (les Zunik !!) que des romans, principalement chez la Courte échelle, à l'époque où je me passionnais pour ce genre littéraire, en début de carrière. J'exploite d'ailleurs la série de romans Notdog, écrite par Sylvie Desrosiers mais illustrée par monsieur Sylvestre, depuis de nombreuses années, en classe, et je n'étais pas peu fier d'enfin pouvoir témoigner toute mon admiration à ce talentueux monsieur! C'est maintenant chose faite!
#4- Finalement, juste un mot pour vous dire que j'ai pu, lors du dernier Festival de Montréal, ajouter plusieurs petites griffes à mon Collectif Montréal-Lyon (2 nouveaux signataires : Jean-Paul Eid et Jeik Dion) et à mon album Ping-pong (5 nouvelles cases de remplies!!). Pendant que Richard Suicide me dédicaçait le Ping-pong en question, je lui ai demandé si, pour parvenir à rendre des dessins aussi chargés (pour ne pas dire surchargés!! ;^), il travaillait sur du papier à grande échelle pour ensuite le rapetisser. Eh bien j'ai été plus qu'étonné d'apprendre que c'est plutôt le contraire!! Il adore travailler en minuscule, et il ajoute des tonnes de petits détails à ses vignettes, qui sont par la suite agrandies. «J'ai été très agréablement surpris quand j'ai réalisé que cette façon de faire accentuait le côté charbonneux, un peu sale et imparfait de mon trait. J'adore ça!» m'a-t-il expliqué.
Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Je vous laisse... en vous annonçant tout de même que vous aurez encore droit à 6 dernières mini-chroniques sur mes rencontres de festivals, chanceux que vous êtes! J'essaie de vous les sortir en rafale, question de ne pas passer l'été là-dessus! Elles seront entrecoupées de quelques autres capsules-Pif et d'une ou deux critiques plus standards. À plus!!
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